Mme Powell, qui s’exprimait devant la commission des Affaires étrangères du Sénat en vue de la confirmation de sa nomination, a estimé que « la menace régionale posée par Al-Qaïda au Maghreb islamique est réelle ».
« Si je suis confirmée, je ferai monter en puissance énergiquement notre coopération antiterroriste », a indiqué la diplomate.
« La Mauritanie a montré à plusieurs reprises sa détermination à combattre Aqmi, mais elle a besoin d’aide pour renforcer ses capacités », a-t-elle dit.
Interrogée ensuite sur les moyens qu’elle espérait pouvoir mettre en oeuvre, Mme Powell a indiqué qu’elle souhaitait aider à renforcer les forces de police et de sécurité ou encore aider à la formation des juges en matière de poursuites visant des suspects de terrorisme.
Elle a également affirmé qu’elle travaillerait avec le gouvernement mauritanien pour renforcer ses capacités de lutte contre le « trafic d’êtres humains ».
Le groupe extrémiste Aqmi a revendiqué mardi l’enlèvement la semaine dernière au Niger de cinq otages français, d’un Togolais et d’un Malgache, au moment où l’armée mauritanienne mène une offensive contre le groupe salafiste.
Depuis 2005, les djihadistes multiplient les attaques en Mauritanie, ciblant surtout les soldats et les étrangers.