« Officiellement, le recensement a démarré sur toute l’étendue du territoire », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la CEI, Rigobert Vondo.
Il n’était pas en mesure de fournir d’estimations chiffrées, les opérations étant tributaires des réalités du « terrain » dans certaines zones, selon lui.
« Tant à Bangui (. . . ) qu’en province, la formation des agents recenseurs n’est pas terminée. Et cette situation fait que les opérations seront lancées avec un léger décalage ça et là », a expliqué M. Vondo.
Dans la perspective du recensement, la CEI avait déployé des commissaires (responsables électoraux) dans le pays pour la sélection et la formation des agents recenseurs.
« Il nous faut des agents recenseurs capables de lire et écrire, cela n’a pas du tout été facile. Par ailleurs, il s’est posé à nous quelques difficultés financières qui commencent à trouver des solutions », a indiqué M. Vondo, sans autres précisions. Il a assuré que « la date du 21 octobre qui est fixée pour la fin du recensement sera respectée ».
D’après des responsables électoraux, les opérations tardaient mercredi soir à démarrer dans des zones de la capitale et des provinces.
« A Bangui, au moins trois arrondissements sur huit organisent encore la formation des agents recenseurs jusqu’à jeudi ou vendredi prochain. (. . . ) Dans certaines villes de province comme Berbérati (ouest), la formation des agents recenseurs a commencé mercredi et doit s’achever jeudi », a dit l’un d’eux.
Après deux reports et plusieurs tergiversations, le premier tour des élections a été fixé par décret présidentiel au 23 janvier, et l’éventuel second tour au 20 mars.
Parmi les préalables à la tenue des scrutins, l’opposition avait notamment réclamé un recensement électoral au lieu d’une simple révision des listes électorales organisée en avril par la CEI -sans grand engouement auprès de la population- sur la base d’un recensement électoral de 2005.