« Nous avons des militaires français qui sont arrivés dans le cadre d’une mission (. . . ) de formation de nos éléments pour la lutte contre le terrorisme », a indiqué cet officier.
Dénommé « détachement d’instruction opérationnelle », cette forme de coopération militaire franco-burkinabè fait partie des « opérations classiques de formation de nos hommes », a-t-il ajouté, faisant état d’une « coïncidence » avec l’enlèvement de Français dans la région.
Toutefois, l’officier burkinabè a refusé de révéler, « pour des raisons de sécurité », le nombre de soldats français présents dans le pays.
Un correspondant de l’AFP a aperçu dans un grand hôtel de Ouagadougou sept soldats français vêtus de combinaison de parachutistes et portant leur paquetage.
Sept employés du groupe nucléaire français Areva et de Satom) – cinq Français, un Togolais et un Malgache – ont été enlevés dans la nuit du 15 au 16 septembre à leur domicile à Arlit, dans le nord du Niger.
Leur enlèvement a été revendiqué par le groupe Al-qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a mis Paris en garde contre toute intervention militaire.
« La France nous a demandé des informations sur les ravisseurs mais nous ne sommes pas impliqués », a dit l’officier burkinabè, affirmant que Ouagadougou serait disposé à ouvrir son espace aérien aux aéronefs français si Paris le lui demandait.
La France a déjà positionné à Niamey quelque 80 militaires qui se relaient pour mener des vols de reconnaissance.