Les suspects ont été interpellés dans la nuit de jeudi à vendredi essentiellement à Nairobi et dans sa périphérie, a expliqué le chef régional de la police Anthony Kibuchi.
« Nous avons mené une vaste opération de sécurité au cours de laquelle 254 membres des Mungiki ont été arrêtés. Ils seront inculpés plus tard dans la journée », a-t-il déclaré.
Les Mungiki (« foule » ou « multitude », en langue kikuyu) étaient à l’origine une secte religieuse de jeunes, essentiellement des chômeurs issus de l’ethnie kikuyu, portant des « dreadlocks », qui pratiquaient des rites traditionnels et vénéraient les esprits.
Le mouvement, se réclamant des guerriers Mau Mau qui se sont illustrés lors de la guerre d’indépendance du Kenya, s’est plus tard transformé en un gang criminel, connu pour décapiter ses victimes et pratiquer l’extorsion de fonds, notamment dans le secteur des transports en commun.