« A partir du 15 décembre, le camp du président Gbagbo a accru les actes hostiles à l’endroit de la communauté internationale, y compris le corps diplomatique », les Casques bleus de l’Onuci et les forces françaises de l’opération Licorne, a déclaré M. Choï dans un communiqué lu à la presse.
Il a cité le renforcement de barrages « sur la route donnant accès à l’hôtel Golf », QG du camp d’Alassane Ouattara rival de M. Gbagbo, bloquant les véhicules de l’Onuci « y compris une ambulance transportant du personnel médical ».
Il a également rappelé l’attaque d’une patrouille de l’Onuci dans la nuit de vendredi à samedi qui s’est poursuivie par des tirs contre son siège à Abidjan.
« Depuis le 18 décembre, le camp du président Gbagbo a commencé à envoyer des jeunes gens armés aux domiciles des personnels des Nations unies pour frapper à leu porte et demander la date de leur départ ou entrer pour y effectuer des fouilles sous prétexte de chercher des armes », a-t-il ajouté.
« Ces visites ont surtout lieu la nuit », a précisé M. Choï.
Le retrait des Casques bleus de l’Onuci, ainsi que des soldats français de Licorne, a été exigé ce week-end par Laurent Gbagbo qui les accuse d’avoir pris partie et de soutenir militairement le camp d’Alassane Ouattara, reconnu président par presque toute la communauté internationale.
« Il faut une bonne dose de mauvaise foi pour qualifier » le « dévouement et l’impartialité militaire de l’Onuci comme prise de partie en faveur d’un des belligérents et comme contribution à la violence », a affirmé M. Choï.