« Vous avez su oeuvrer pour la réconciliation, le rassemblement et pacifier votre pays » qui « a connu pendant plus de vingt ans une guerre civile atroce », a déclaré le président français avant de lui remettre la plus haute distinction de l’Ordre de la Légion d’honneur, également décernée aux présidents de la République française.
Ellen Johnson Sirleaf, a-t-il noté, a été réélue fin 2011 à la tête du Liberia avec un « programme simple: plus de justices, plus de droits, plus d’emplois pour les jeunes », ajoutant sur le ton de la plaisanterie: « je m’y reconnais ».
Rappelant qu’elle avait été « la première femme présidente du Liberia et même en Afrique », Ellen Johnson Sirleaf a vu dans cette distinction un hommage à son « action en faveur des droits des femmes » et en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique de l’Ouest.
« La France a reconnu l’indépendance du Liberia cinq ans après sa déclaration et bien avant les Etats-Unis d’Amérique », a-t-elle également rappelé, promettant que son gouvernement continuerait de « faire tout son possible pour cicatriser les plaies d’une guerre civile dévastatrice et oeuvrer pour une véritable paix et la réconciliation ».