« Des éléments du Séléka ayant dérobé et caché quelques véhicules de particuliers dans une concession à Bimbo ont refusé d’obtempérer aux ordres de la police militaire venue récupérer ces véhicules », selon cette source. L’un d’entre eux, « voulant se faire menaçant, a été abattu par la police militaire ».
« Le chef des éléments auteurs des vols des véhicules a, en représailles, ouvert le feu sur un élément de la police militaire, tuant ce dernier sur le champ », a expliqué la source.
Selon elle, « une fusillade » a éclaté entre les deux camps après que la police militaire eut fait venir des renforts, « faisant fuir de nombreux habitants ».
« On a dénombré deux morts (un membre du Séléka et une commerçante) et plusieurs blessés, dont une fillette atteinte par balle à l’épaule et conduite à l’hôpital », a précisé la source.
L’intervention « des éléments de la force multinationale de l’Afrique centrale (Fomac), appuyée par les forces françaises, a permis de mettre fin à l’affrontement » et depuis dimanche soir, « le calme est revenu à Bimbo », a encore indiqué cette source.
Depuis la prise de Bangui par la coalition Séléka en mars, le pouvoir peine à sécuriser le pays et à procéder au cantonnement des hommes de l’ex-rébellion qui continuent de s’adonner au racket et au pillage.
Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a annoncé début mai avoir demandé à la France d’appuyer la Fomac, dont l’effectif devrait être porté à 2. 000 homme dans les semaines à venir, dans les opérations de sécurisation de la capitale.