« Après (un) aperçu général, la situation est caractérisée par des tueries, viols, vols en main armés, des enlèvements sous l’oeil impuissant des autorités tant politico-admnistratives que militaires », estime Teddy Kataliko, président de la société civile de Beni, cité dans le document.
« Suite à la situation sécuritaire très préoccupante (. . . ), il s’est tenu une réunion extraordinaire à Oicha avec toutes les couches et composantes de la société civile » de Beni, situé dans la province riche et instable du Nord-Kivu, selon les termes du communiqué.
En conséquence, selon le communiqué, la société civile de Beni « décide de décréter trois jours de journées ville morte à partir de ce samedi 25 mai ».
D’autre part, la société civile de Beni prévoit à partir de lundi la « suspension du paiement des taxes et impôts de caractère local, provincial et national jusqu’au rétablissement de la paix ».