« Le monde a perdu l’un de ses plus grands citoyens », a déclaré le président tanzanien, Jakaya Kikwete, sur son compte Twitter, décrivant le héros de la lutte anti-apartheid comme « une voix du courage, une source d’inspiration et un dirigeant aimé de nous tous ».
Dans un communiqué, la présidence tanzanienne a partagé « la douleur des citoyens sud-africains qui pleurent un dirigeant charismatique, courageux, révolutionnaire, patient et résilient » et décrété un « deuil national de trois jours à compter de ce vendredi ».
Pour le chef de l’Etat kényan Uhuru Kenyatta, inculpé de crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale (CPI) pour sa responsabilité présumée dans les terribles violences post-électorales de 2007-2008 au Kenya, « Nelson Mandela incarnait le pouvoir de l’espoir et croyait dans le pouvoir du pardon ».
« Il croyait fermement que la réconciliation est un impératif, et est possible », a ajouté M. Kenyatta dans un communiqué, « dans son humilité, le président Mandela a fait ce qui était juste, d’énormes sacrifices sans chercher à attirer sur lui la gloire ».
Leur homologue rwandais Paul Kagame a de son côté assuré sur Twitter que « Madiba (. . . ) continuera de vivre dans les coeurs de beaucoup d’entre nous ».