L’information n’a pas été confirmée officiellement.
Selon le journal, qui cite « des sources sécuritaires », les soldats, des parachutistes, ont été victimes vers 13h00 de tirs d’armes automatiques et de l’explosion de bombes dissimulées le long de la chaussée.
Une cinquantaine d’islamistes auraient participé à cette attaque, ajoute-t-il.
Cet attentat, qui n’a pas été revendiqué, est le plus meurtrier en Algérie depuis celui qui avait fait le 23 février neuf morts dans la région de Jijel (360 km à l’est d’Alger).
Des islamistes armés avaient alors attaqué au mortier artisanal la base d’une société algérienne chargé de la sécurité et de la surveillance des entreprises implantées dans cette région.
L’attaque de Biskra intervient également moins d’une semaine après une embuscade attribuée à un groupe islamiste armé qui a coûté la vie le 20 mai à cinq gendarmes dans la région de Médéa (90 km à l’est d’Alger), selon la presse algérienne.