« Il s’agit d’évaluer les progrès du parti quant à ses objectifs, à savoir créer un nouveau Zimbabwe et un espace démocratique et de liberté », a expliqué le porte-parole du MDC, Nelson Chamisa.
« On attend un millier de délégués de toutes les provinces du pays (. . . ) et des parlementaires », a-t-il déclaré à l’AFP.
« Des problèmes qui restent en suspens et ont été transmis à la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) vont aussi être abordés pendant le congrès », a précisé M. Chamisa.
En mars 2008, le MDC, alors principal parti d’opposition, a remporté les élections législatives et son chef Tsvangirai est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle.
Après onze mois de paralysie politique, le MDC a intégré en février 2009 un gouvernement d’union. M. Tsvangirai occupe le poste de Premier ministre, tandis que Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980, a conservé la présidence de ce pays à l’économie aujourd’hui en ruine.
Les points de discorde entre les deux anciens ennemis restent très nombreux. La semaine dernière, M. Tsvangirai a demandé à la SADC de résoudre le problème des nominations aux postes de gouverneur de la Banque centrale et de procureur. Le MDC conteste le fait qu’elles aient été réalisées unilatéralement par le président Mugabe.
Plusieurs partisans du MDC ont aussi été arrêtés et libérés sous caution depuis l’investiture du gouvernement d’union.