Dans un communiqué, le GLC-G déplore « des arrestations et détentions arbitraires, des entraves aux libertés d?expression et de réunion caractérisées par l?interdiction d?accès des partis politiques aux médias d?Etat ».
Constatant que le Conseil national de transition n’a toujours pas été installé, il appelle les autorités à respecter leurs engagements pour l’organisation d’élections législatives en octobre, puis d’un scrutin présidentiel en décembre.
Il constate par ailleurs « la dégradation de la situation économique et financière et le harcèlement des entreprises privées ».
Les militaires ont pris le pouvoir le 23 décembre, au lendemain de la mort du général-président Lansana Conté, qui régnait sans partage depuis 24 ans.
Le calendrier électoral, proposé par les partenaires sociaux et partis politiques, a été accepté par le chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara.
Mais, le 10 juin, le capitaine Camara a dénoncé les retards pris dans le processus. Et des analystes politiques ont depuis évoqué la possibilité d’un report des scrutins.
Le groupe local de contact est composé de différents ambassadeurs et des représentants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’Union africaine, l’Union du fleuve Mano, l’Union européenne, les Nations unies ou encore la Banque mondiale.
Son texte a été publié à l’issue de deux jours de réunion dans les locaux de l?ambassade du Nigeria à Conakry.
Il s’y est notamment entretenu avec le ministre guinéen de la Justice, le colonel Siba Lohalamou et le ministre de l?Administration du territoire et des affaires politiques, Frédéric Kolié.
Le groupe a également rencontré le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), les représentants des partis politiques et ceux de la société civile.