Fally Ipupa

FALLY IPUPA

Alors que sort son cinquième album, Control, le chanteur congolais se confie sur sa passion : les montres.

ÉDITO

Le supplément Lifestyle de Jeune Afrique que vous avez entre les mains, première édition du genre, est une incitation au voyage. Première étape avec Fally Ipupa, qui nous décrit par le menu le rapport qu’il entretient avec… ses montres. Ensuite, au volant d’un puissant et cossu véhicule, adapté aux terrains les plus difficiles comme aux revêtements d’autoroute les plus modernes, mettez le cap vers de nouveaux horizons, souvent méconnus tels Alger la Blanche ou Timimoun, l’oasis rouge. L’Algérie n’est pas la destination phare des voyageurs d’affaires comme des touristes classiques ? Elle recèle pourtant de nombreuses et authentiques pépites qui éritent d’être découvertes. Enfin, partez en quête de votre précieux bagage, égaré entre deux correspondances…

Premier numéro, donc, d’un supplément dédié au monde du luxe, à ses acteurs comme à ses produits, destinés à un marché africain en plein essor. En attendant les suivants, qui seront consacrés à notre style de vie et à ses évolutions, révélatrices de notre époque. Dans tous les domaines. Bon(s) voyage(s).

signature-MBY

En concert comme à la ville, Fally change de montre comme de tenue, comme dans son dernier clip : « Canne à sucre ».

Montre : Corum Admiral’s Cup.
Photographié au Remix Coworking, Paris 9e.

Son petit luxe à lui

FALLY
IPUPA
SE MONTRE
AUTHENTIQUE

Quand il était petit à Kinshasa, Fally Ipupa scrutait les montres au poignet des gens à la télévision. Un signe de réussite « de ceux qui en avaient les moyens ». Aujourd’hui, c’est lui qui les arbore, admiré par un million de fans qui le suivent sur Instagram. Autre temps, autre écran. Un signe extérieur de réussite ? « J’ai plus de trois Rolex aujourd’hui, ce n’est pas pour autant que j’ai réussi ma vie », relativise-t-il à 40 ans.

« Je me suis offert ma première montre après mon premier album en 2007, raconte-t-il, c’était une Cartier Santos 100 automatique acier or. Je suis allé me l’offrir au Grand Hôtel de Kinshasa. » Son petit luxe est depuis monté en gamme, avec un certain éclectisme : Hublot, Breitling, Audemars Piguet, Corum Admiral…

Son prochain cadeau ? Une Apple Watch, qui rejoindra sa montre connectée Samsung. « Mais juste pour lire l’heure, pas pour prendre mes appels ou regarder mes mails » confesse-t-il. Un conseil pour lui faire plaisir ? Une montre certes, mais une vraie. « Casio, Swatch, peu importe votre budget pourvu qu’elle soit authentique. Je déteste les gens qui portent du faux.»

Luxe d’ailleurs

D’Alger
la blanche
à l’Oasis
Rouge

Pour un premier voyage à Alger, choisissez de séjourner à l’hôtel Saint George-El Djazaïr, et vous serez d’emblée considéré comme un initié. Car cet ancien palais du bey au style arabo-ottoman est un joyau prisé du patrimoine algérois. Aménagé en hôtel en 1927, le Saint George devint vite aussi célèbre que ses visiteurs VIP du XXe siècle, de Winston Churchill à Édith Piaf…

Perché sur les hauts de la capitale, ce 5-étoiles historique propose un luxe délicieusement rétro : fauteuils profonds de soie dorée du salon d’honneur, divans turquoise rehaussés de broderies d’argent des salons du raïs, imposantes arabesques du restaurant d’apparat…

Le Saint George est aussi célèbre pour son luxuriant jardin botanique. La piscine, ouverte en été et couverte en hiver, ainsi qu’un court de tennis, rehaussent l’agrément du lieu.


Vous disposez encore de temps pour une escapade ? Envolez-vous à la découverte de Timimoun ! À 1 200 km au sud d’Alger (1 h 30 d’avion), l’oasis fascine par la singulière élégance de ses bâtiments, bâtis en terre glaise ocre, d’où son surnom d’oasis rouge.

À l’abri de son ksar (fort) antique encore en partie habité, Timimoun est aussi célèbre pour son ingénieux système d’irrigation des foggaras. Creusées dans les grès du plateau, ces galeries souterraines – visitables – assurent depuis un millénaire l’irrigation de la palmeraie.

Pour les touristes : méharées dans le désert, trek en 4x4 ou en quad… avec retour assuré au total confort de l’hôtel Gourara, le 4-étoiles de Timimoun. Un lieu à déguster comme un mirage surgi du Sahara.

Photo

Préservé dans son style arabisant originel, le palace Saint George invite l’imagination à vagabonder jusqu’à l’époque raffinée des pachas et sultans d’Alger.

Jeux de lumière dans un bâti traditionnel de Timimoun, avec ses murs d’argile rouge sculptés d’antiques motifs berbères.

En savoir plus : www.chaineeldjazair.com

Luxe d’aujourd’hui

Séduisante
BMW X5

La nouvelle BMW X5, quatrième génération de la série des SAV (Sports Activity Vehicle) de la marque, séduit d’emblée par ses lignes puissamment sculptées, sa sportivité et ses équipements innovants.

Un peu plus imposante que le modèle précédent, la BMW X5 dispose d’un bouton « magique » qui optimise la garde au sol ainsi que la réactivité de la transmission et de l’accélérateur. Le conducteur peut ainsi ajuster sa conduite au revêtement de la route : sable, rochers, graviers ou neige.

De nombreux équipements renforcent le pouvoir de séduction de la X5 : sellerie cuir de série, sièges multifonctions dont massage, climatisation automatique à quatre zones, accoudoirs chauffants, toit ouvrant panoramique, pack diffusion de parfum d’habitacle, commande vocale et gestuelle iDrive, système audio et vidéo avec écran tactile de 10,2 pouces pour les passagers arrière, recharge sans fil pour mobiles…

Disponible au printemps 2019 chez les importateurs officiels BMW en Afrique*, la X5 sera proposée en trois motorisations 6 cylindres : 40i (essence, 340 ch) ; 30d (diesel, 265 ch) ; 50d (diesel, 400 ch).

Sensations garanties au démarrage avec un 0 à 100 km/h abattu en 5,5-6,5 secondes et une vitesse de pointe allant de 230 à 250 km/h, selon les modèles.

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Placé sous la plaque minéralogique, l’assistant de conduite analyse la circulation et contrôle la vitesse.

Côté conducteur, les télécommandes concentrées sur l’accoudoir rendent aisés les réglages de confort.

Les phares au laser projettent leurs faisceaux jusqu’à 500 mètres.

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* BMW en Afrique : Tunisie, Maroc, Mauritanie, Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cap Vert, Bénin, Gabon, Nigeria, Togo, Ghana, Kenya, Tanzanie, Zambie, Namibie, Angola, Afrique du sud.

Luxe de demain

On se fait
la malle?

À l’image des voyageurs qui s’en prévalent, le bagage Vuitton est par essence élégant, innovant et personnalisé. Cet esprit perdure depuis le XIXe siècle, quand Louis Vuitton inventa la première malle plate, plus pratique à ranger dans les voitures. Vint ensuite le premier bagage sur mesure, qui répondit à une demande d’Ismaïl Pacha en 1869. Le régent d’Égypte voulait ainsi transporter des fruits sous le soleil: la malle à clayettes était née. Le siècle suivant verra la création d’une version bibliothèque pour Ernest Hemingway ou encore un modèle destiné aux chaussures de Greta Garbo.

À l’heure du smartphone et de la géolocalisation, Louis Vuitton lance donc en 2018 son premier bagage connecté. Un traqueur se glisse dans les modèles Horizon 50, 55 et 70 (mini, cabine, soute), dessinés par Marc Newson. La technologie, développée par le groupe toulousain Sigfox, s’adapte aux normes locales de radiofréquence et de WiFi. Le suivi s’effectue via l’application mobile Louis Vuitton. Reste à vérifier la compatibilité de l’aéroport (Johannesburg, Le Cap ou encore Nairobi sont opérationnels) et l’aval de la compagnie aérienne.