Journaliste, autrice, réalisatrice, Nesrine Slaoui est l’un des visages du féminisme français. La Franco-Marocaine évoque la réforme du Code de la famille en discussion dans le royaume et, plus largement, le féminisme décolonial et le poids du passé.
C’est un phénomène qui prend de l’ampleur : de nombreux binationaux et Marocains résidant à l’étranger envisagent de venir s’établir au royaume. Si le climat politique délétère en Europe y est pour beaucoup, il y a aussi des raisons pragmatiques : les opportunités entrepreneuriales en Afrique.
Mandaté par le ministère de la Culture pour gérer le pavillon du Maroc à la Biennale de Venise, Mahi Binebine a finalement été écarté du projet. Faut-il y voir la main de son rival Mehdi Qotbi ? Récit d’un triste imbroglio.
Jusqu’ici secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique du Nord, le nouvel ambassadeur des États-Unis à Alger tentera-t-il de convaincre les Algériens d’assouplir leur position sur le dossier du Sahara ? Éléments de réponse.
Le Black Panther Party, créé par les Africains-Américains aux États-Unis en 1966, a fait des émules jusqu’en Israël au sein de la communauté juive marocaine. Décédé récemment, Charlie Biton en fut l’une des grandes figures et a passé sa vie à lutter contre les discriminations à l’égard des Juifs originaires des pays arabes.
Au Maroc, le scandale provoqué par les confessions d’El Hadj Ahmed Ben Ibrahim est loin d’avoir livré tous ses secrets. Après le temps des coupables, voici venu celui des complices…
Les suspects, leur entourage, un procureur et un enquêteur. Qui sont les principaux acteurs du scandale qui secoue le Maroc depuis les révélations explosives du trafiquant de drogue El Hadj Ahmed Ben Ibrahim, dit le « Malien » ?
De fil en aiguille, les scandales entourant le « Malien » et ses complices ont mis au jour de nombreux cas de corruption au sein de la classe politique marocaine, avec des conséquences probablement très lourdes, notamment pour le Parti Authenticité et Modernité.
Disparu des écrans radars depuis l’attaque du 7 octobre dernier, le chef du Hamas à Gaza reste introuvable. Son sort, qui demeure un mystère, fait l’objet de toutes les spéculations et de nombreuses fake news.
Au Maroc, ce baron du trafic de drogue en Afrique, qui a décidé de dénoncer ses complices d’hier pour leur faire payer leur trahison, a déjà entraîné dans sa chute Saïd Naciri, patron du Wydad, et Abdenbi Bioui, président de l’Oriental. Qui seront les suivants ?
Au-delà des enjeux diplomatiques, la visite du président argentin en Israël témoigne de sa grande proximité avec la communauté juive marocaine de Buenos Aires, dirigée par un rabbin qui s’occupe personnellement de la conversion au judaïsme du président.
Le Maroc perd l’une de ses dernières grandes figures de la résistance au colonialisme et de l’opposition au règne de Hassan II. Député jusqu’en 2007, Mohamed Bensaïd Aït Idder est resté un homme engagé jusqu’à son dernier souffle.
Depuis plus de quinze ans, le clan Bouyakhrichan, originaire de Nador, dirige l’une des branches les plus prospères de la Mocro Maffia. Son leader actuel, Karim, vient de tomber en Espagne pour blanchiment d’argent, entre autres.
À Casablanca, des victimes d’expropriation font des connexions entre leur histoire et l’affaire du « Malien ». Beaucoup estiment que toutes ses ramifications n’ont pas encore été révélées.
Après presque quarante ans de journalisme télévisé, l’ex-visage de l’actualité de France 2 a opté pour le digital et cofondé Liik, un média 100% vidéo, dédié aux jeunesses méditerranéennes et maghrébines.
Pianiste formée au Conservatoire national supérieur de Paris, la Marocaine Dina Bensaïd est la première cheffe d’orchestre du monde arabe. Retour sur un parcours aussi fluide qu’extraordinaire.
Pendant trois décennies, Riad Salamé a été considéré comme le messie de l’économie libanaise. En réalité, il a mené le pays à la ruine, et largement contribué à son enrichissement personnel.
Au Maroc, dans l’affaire du « Pablo Escobar du Sahara », Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, et Saïd Naciri, patron du Wydad de Casablanca, n’ont pas adopté la même stratégie. L’un s’est muré dans le silence, l’autre aurait décidé de passer à table. Par effet domino, ce feuilleton pourrait connaître de nouveaux rebondissements.
Depuis l’attaque meurtrière du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre, et la riposte de Tsahal à Gaza, le royaume joue une partition délicate, tentant de conserver une approche équilibrée. Une position qui risque de ne pas résister si le conflit devait s’éterniser et le bilan continuer à s’alourdir.
Jamais depuis l’instauration de la République islamique d’Iran une épouse de président n’a eu un rôle public ni même un tel parcours. Jamileh-Sadat Alamolhoda adoucit l’image ultra-conservatrice de son époux à l’étranger. Et pourtant, elle est aussi radicale que lui.
Rédacteur du Manifeste de l’Indépendance, fondateur de l’Istiqlal, Ahmed Balafrej a été contraint dès l’adolescence de s’exiler du Maroc… pour pouvoir passer son bac. Dès lors, il mène une vie de VRP du nationalisme marocain en dehors de son pays.
Battu par les armées française et espagnole, le fondateur de la République du Rif, icône de la lutte anticoloniale, est contraint à l’exil sur l’île de la Réunion en 1926. Il ignore alors qu’il y passera vingt et un ans de sa vie, et qu’il ne retournera plus jamais au Maroc.
De tous ses camarades nationalistes, Allal El Fassi est celui qui a été réprimé le plus durement. Sans doute parce qu’il était le militant le plus redoutable. Un exil contre-productif pour les autorités coloniales, puisqu’il a conféré une aura hors norme au futur zaïm de l’Istiqlal.
Les puissances coloniales ont souvent recouru à l’exil pour se débarrasser des fortes têtes, des contestataires, des personnalités qui, dans tous les pays annexés, ont tenté de contester leur domination. Ce fut particulièrement le cas au Maroc, comme nous le racontons dans cette série historique.
Libéral, francophone, attaché aux libertés fondamentales, Mohamed Hassan Ouazzani est un nationaliste qui détonne, presque en avance sur son temps. Grand rival d’Allal El Fassi, il sera arrêté et exilé la même année que lui et pour une même durée.
Abdenbi Bioui, un élu influent de l’Oriental, et Saïd Naciri, président du célèbre club de foot casablancais, ont été placés en détention provisoire pour trafic de drogue. À l’origine de ces arrestations : les révélations du « Pablo Escobar du Sahara ».
Cette figure emblématique de la chaîne qatarie, très appréciée dans le monde arabe, couvre la guerre Israël-Hamas depuis l’enclave palestinienne. Il a appris en direct la mort de sa famille, décimée par un bombardement israélien.
Alors qu’il avait fermé ses portes en 2011 à la suite d’un vaste plan de restructuration, l’établissement, qui formait entre autres les pilotes de ligne, devrait bientôt rouvrir. Ses fonctions ne seront cependant plus les mêmes, du moins pour l’instant. Les détails.
Créé en mars 2021, Ai Movement est le centre de recherches en intelligence artificielle adossé à l’UM6P, qui a pour ambition de rayonner sur le continent. À sa tête : Amal El Fallah Seghrouchni, une pionnière de l’IA, au parcours sans faille.