Destitué de la présidence du M5-RFP, dont le soutien avait permis son accession à la tête du gouvernement, le Premier ministre semble plus isolé que jamais.
Arrêté le 2 mars pour avoir publié un livre faisant état, notamment, d’accusations d’exactions contre l’armée, le colonel de gendarmerie est bien connu des milieux sécuritaires. Certains lui prêtent même des relations personnelles avec des piliers de la junte au pouvoir.
Les ministres maliens des Affaires étrangères et de la Défense sont, à partir de ce mercredi 28 février, en déplacement en Russie. Ils se sont entretenus avec Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe. L’objectif de cette visite : la diversification du partenariat qui lie les deux pays.
Avec la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de l’espace communautaire, la région a basculé dans une nouvelle ère : celle d’une cohabitation risquée entre deux ensembles dont les valeurs, les objectifs et les alliés s’opposent.
Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest traverse une crise inédite, le président de la Commission de l’organisation se veut optimiste au sujet du départ annoncé du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
La tension est encore montée d’un cran en marge du sommet de l’Union africaine, après que la RDC a accusé le Rwanda d’avoir mené une attaque aérienne contre l’aéroport de Goma.
Selon les informations de Jeune Afrique, l’organisation sous-régionale lèvera « prochainement » les sanctions économiques décidées après le putsch mené le 26 juillet 2023 par le général Abdourahamane Tiani contre le président élu Mohamed Bazoum.
Conflit pour l’île de Mayotte, réélection contestée aux Comores, bilan à la tête de l’UA… À l’occasion du 37e sommet de l’Union africaine, qui marque la fin de son mandat au sein de l’organisation, le président comorien s’est confié à Jeune Afrique.
La présence de l’ancien président nigérien, ce 17 février, à Addis-Abeba, alors qu’il est accusé par les proches de Mohamed Bazoum d’être derrière le putsch de juillet 2023, n’est pas au goût de tous.
La conférence des chefs d’État de l’Union africaine s’ouvre ce samedi 17 février à Addis-Abeba. Jeune Afrique fait le point sur les dirigeants présents dans la capitale éthiopienne et leurs programmes.
Présidence de l’organisation, régimes putschistes, conflits militaro-diplomatiques, crises politiques… Les dossiers seront nombreux, ces 17 et 18 février, lors du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui se tiendra au siège de l’organisation, à Addis-Abeba.
L’ancien Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta a été pris au dépourvu par l’annonce du Mali selon laquelle le pays allait quitter, avec le Niger et le Burkina Faso, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Interview.
L’annonce de la sortie de l’organisation régionale par les juntes au pouvoir à Bamako, Ouagadougou et Niamey constitue une crise politique et économique sans précédent en Afrique de l’Ouest. Décryptage.
Attendue ce 25 janvier, la délégation de l’organisation sous-régionale n’a pas été autorisée à se rendre dans la capitale nigérienne avant la fin de la journée, faute d’autorisation de la junte du général Abdourahamane Tiani.
Retenu au Pôle national économique et financier depuis dix jours, l’ancien ministre des Mines d’Assimi Goïta a été présenté ce lundi à la Cour suprême et placé sous mandat de dépôt.
Qui, du président de la transition ou de l’ex-magistrat, aura la tête de l’autre ? Alors que le second multiplie les actions en justice contre le premier, il pourrait bien finir par être poursuivi à son tour.
Lamine Seydou Traoré est convoqué ce 12 janvier dans le cadre de l’affaire qui secoue la société Électricité du Mali (EDM), dont l’ancien patron Koureissi Konaré a été placé en garde à vue.
Au Niger, près de six mois après le coup d’État contre Mohamed Bazoum, ses tombeurs ont engrangé plusieurs victoires de taille sur la scène internationale.
L’ancien ministre de l’Énergie de Mohamed Bazoum, en exil depuis le coup d’État de juillet 2023, a été interpellé dans la capitale nigérienne, ce jeudi 4 janvier.
L’opposant malien est dans le viseur du régime de transition d’Assimi Goïta pour ses propos sur les exactions présumées des Forces armées maliennes. En exil depuis le mois de mai, il est déjà sous le coup de plusieurs procédures ouvertes par la justice de son pays.
À mi-parcours du second et, en théorie, dernier mandat du chef de l’État béninois, tout le monde pense déjà à 2026, et surtout au candidat qui pourrait être adoubé par le président sortant. De quoi irriter au plus haut point ce dernier, qui entend « tenir le cap » des réformes sans se laisser parasiter par les débats politiciens.
Le Bénin parie sur ses plages et sur son patrimoine côtier – naturel et historique – pour développer le tourisme. Mais ses quelque 120 kilomètres de façade maritime, aussi prometteurs soient-ils, restent menacés par l’érosion et la montée des eaux.
En septembre 2023, les régimes putschistes malien, burkinabè et nigérien ont scellé leur union sur les plans diplomatique, économique et sécuritaire. Leur objectif : s’émanciper de la Cedeao.
En convalescence en Algérie, l’influent prédicateur malien est apparu dans une vidéo récemment publiée sur les réseaux sociaux. S’exprimant depuis une chambre d’hôpital, il solde ses comptes avec les autorités de transition maliennes.
Développement économique, relations avec les régimes de transition malien, burkinabè, nigérien et avec les autres membres de la Cedeao… Le ministre béninois des Affaires étrangères explique pourquoi et comment son pays compte renforcer ses partenariats et ne s’en interdire aucun.
La réception de plusieurs figures de la rébellion indépendantiste par les autorités algériennes a provoqué une crise diplomatique entre les deux voisins, qui ont chacun rappelé leurs ambassadeurs respectifs.
Fermeté pour l’un, maintien du dialogue pour l’autre. Face aux coups d’État qui se multiplient dans les pays membres de la Cedeao, le président béninois et son homologue togolais ont opté pour des approches très différentes. Explications.
Depuis septembre, la Nigérienne Samira Sabou vit sous la pression du régime militaire de Niamey. Rien de nouveau pour cette journaliste et défenseuse des droits humains, déjà plusieurs fois arrêtée du temps de Mahamadou Issoufou et de Mohamed Bazoum.
Ce 10 décembre, les chefs d’État de l’organisation ouest-africaine se penchent de nouveau sur la situation à Niamey. Plus de quatre mois après le renversement de Mohamed Bazoum, la Cedeao continue de privilégier la voie diplomatique et le recours aux sanctions.