Conseiller principal du président Erdogan, Akif Çagatay Kiliç est l’une des personnalités les plus influentes du pouvoir turc. Position d’Ankara sur les putschs, groupe Wagner, situation au Soudan ou en Libye… Il évoque ces dossiers chauds, en exclusivité pour JA.
Il y a un siècle, le 29 octobre 1923, la Turquie optait pour un système républicain et laïc. Elle doit cette transformation majeure à un homme d’exception : Mustafa Kemal.
Déjà présent en Guinée, en Somalie et au Maroc, le groupe turc Albayrak (construction, gestion de ports, textile, agroalimentaire, recyclage des déchets…) s’apprête à s’implanter en Gambie et en RDC. Entretien exclusif avec son directeur général.
Drones, hélicoptères d’attaque, blindés, engins de déminage… Quasi inexistante il y a encore vingt ans, l’industrie turque de l’armement est en plein essor. Et nombre de ses clients sont Africains.
Après avoir réussi leur implantation diplomatique et économique sur le continent, les Turcs sont aujourd’hui contraints de composer avec l’instabilité qui affecte les pays du Sahel. Leur stratégie : un pragmatisme à toute épreuve.
À mesure que la Turquie poursuit son offensive diplomatique en Afrique, le chef de l’État, réélu le 28 mai, resserre les liens avec ses homologues du continent, dont certains, plus que d’autres, entretiennent avec lui des relations privilégiées.
C’est un duel serré qui a lieu ce 14 mai en Turquie entre, d’un côté, un président au pouvoir depuis vingt ans et, de l’autre, son principal opposant, un outsider au profil de rassembleur.
Si Recep Tayyip Erdogan n’était pas réélu président, le 14 mai, en quoi la politique étrangère d’Ankara pourrait-elle changer ? Réponse de Ünal Çeviköz, conseiller diplomatique de Kemal Kiliçdaroglu, le candidat de l’opposition.
À la suite du séisme qui, le 6 février, a frappé le sud-est de la Turquie, la plupart des États africains ont exprimé leur compassion et apporté une aide matérielle à Ankara. Un élan de solidarité qui traduit la réussite d’une diplomatie turque très active sur le continent.
Selon les informations de Jeune Afrique, en Turquie, le successeur de Nur Sagman au poste de directeur général chargé de l’Afrique de l’Ouest a été désigné. Une nomination qui s’accompagne d’autres mouvements diplomatiques sur le continent.
La reine d’Angleterre Elizabeth II est décédée à 96 ans ce 8 septembre en sa résidence écossaise de Balmoral. Couronnée en 1952, elle était une légende vivante, y compris en Afrique, continent qu’elle avait découvert dès 1947.
En RD Congo et au Sénégal du 20 au 22 février, Recep Tayyip Erdogan, le président turc, était accompagné d’un aréopage de patrons. Les dessous d’une diplomatie qui mêle amitié, business et sport.
Chirurgie cardiaque, oncologie, mais aussi greffe de cheveux et liposuccion… La Turquie est devenue une destination médicale de plus en plus prisée, y compris des Africains. Reportage.
Le IIIe sommet Turquie-Afrique s’est conclu ce 18 décembre. Que faut-il retenir de l’événement, et quels chefs d’État le président Erdogan a-t-il reçus en tête à tête ?
Les 17 et 18 décembre, à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan recevra une vingtaine de ses pairs du continent, pour la troisième édition de cet événement.
Rivalité dans la Corne de l’Afrique, positions opposées s’agissant de l’Égypte, du Qatar, des conflits en Libye et en Syrie… Entre Ankara et Abou Dhabi, la mésentente était totale depuis neuf ans. Pourquoi se reparlent-ils aujourd’hui ?
L’Agence turque pour la coopération et le développement (Tika) compte 22 bureaux sur le continent et multiplie les projets. Entretien avec Serdar Çam, qui en tant que vice-ministre de la Culture chapeaute cette institution.
Bien implantée en Égypte, en Algérie et en Éthiopie, Ankara lorgne désormais aussi l’Afrique de l’Ouest. Dans des secteurs traditionnels comme la construction et l’énergie mais aussi plus nouveaux comme la défense.
Les 17 et 18 décembre, Recep Tayyip Erdogan recevra les dirigeants du continent à l’occasion d’un troisième grand sommet, à Istanbul. Objectif : resserrer les liens politiques et commerciaux, patiemment tissés depuis vingt ans.
Dans le cadre de la tournée qui l’a aussi mené en Angola et au Nigeria, le chef de l’État turc s’est rendu au Togo, le 19 octobre. JA vous livre les détails de cette étape.
Il y a vingt ans, les tours du World Trade Center s’effondraient. Parfois à rebours de leurs opinions publiques, Arafat, Moubarak, Kadhafi exprimaient leur compassion envers le peuple américain. Le récit, à chaud, de notre journaliste, Ridha Kéfi.
Nommé par Vladimir Poutine directeur du département Afrique subsaharienne au ministère russe des Affaires étrangères, Vsevolod Tkatchenko sera l’un des principaux artisans du prochain sommet Russie-Afrique, prévu pour 2022.
La romancière franco-sénégalaise publiera le 3 mars 2021 un recueil de nouvelles. Un retour aux sources, vingt ans après le succès de « La Préférence nationale ».
Ankara, qui soutient fermement le Gouvernement d’entente nationale (GNA) libyen de Fayez al-Sarraj, joue un rôle-clé dans la résolution du conflit. Interview exclusive du ministre turc des Affaires étrangères.
Administrateur de l’aéroport international Blaise-Diagne de Dakar (AIBD), Hakan Oztürk décrypte la stratégie du groupe turc au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Mozambique.
Déjà très présent dans les infrastructures africaines, de l’AIBD au Kigali Convention Centre, le groupe turc s’est depuis peu lancé dans l’exploration aurifère au Niger. Entretien avec son président.
Après un parcours atypique, Nur Sagman gère depuis Ankara les relations de la Turquie avec l’Afrique subsaharienne, sous la responsabilité de Mevlüt Çavusoglu, le ministre des Affaires étrangères.