L’ancien secrétaire général à la présidence de la République, favorable à la mise en place d’une transition politique au Cameroun, fait l’objet de nombreuses critiques, aussi bien au sein de l’opposition que du gouvernement.
La députée Laurentine Koa Mfegue a prononcé son traditionnel discours d’ouverture de la première session parlementaire de l’année. Et c’est un bilan très critique de la législature en cours qu’elle a dressé, heurtant jusqu’aux membres de son propre camp.
Qui, de l’Alliance politique pour le changement (APC) ou de l’Alliance pour une transition politique (ATP), constituera la principale force de l’opposition lors des prochaines échéances électorales ? S’il paraît prématuré de trancher à ce stade, nombre d’indicateurs permettent d’en avoir une idée plus claire.
Après la mise en examen de 17 personnes dans le cadre de l’affaire de l’assassinat du journaliste camerounais Martinez Zogo, l’identité des présumés commanditaires continue de susciter des interrogations.
À un peu plus d’un an des élections, l’opposant Olivier Bilé appelle les adversaires politiques du chef de l’État à faire front commun et plaide pour la mise en place d’un gouvernement de transition.
Autrefois proche de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, lui-même incarcéré dans le cadre d’un autre dossier, le présentateur de Vision 4 a été inculpé pour « propagation de fausses nouvelles ». Mais la procédure pose question.
Alors que se poursuivent les enquêtes, les associations s’organisent pour accompagner les victimes, lesquelles redoutent toujours de sortir de l’ombre.
Alors que son père, Paul Biya, vient de fêter ses 91 ans, Franck Biya semble vouloir se faire discret et calmer les débats autour de ses éventuelles ambitions. Mais pour combien de temps ?
Paul Biya souffle ce 13 février sa 91e bougie. À cette occasion, le chef de l’État va une nouvelle fois déguster un gâteau signé « Main d’ange », jeune prodige de la pâtisserie. Jeune Afrique l’a rencontré.
Après avoir annoncé le lancement d’une grande alliance de l’opposition, le leader du MRC entend ratisser large auprès des autres partis et de la société civile pour les fédérer et former un bloc uni d’ici à 2025. Un pari osé, mais loin d’être gagné.
Après avoir racheté les actifs de la chaîne de télévision consacrée « aux pays du sud », l’ancien journaliste et patron de l’agence digitale Gaya entend repositionner ce média sur l’échiquier audiovisuel du continent.
Alors qu’approche la date symbolique du 11 Février, fête nationale et commémoration du référendum de 1961, les groupes séparatistes ambazoniens multiplient actions armées et menaces.
En adoptant cette mesure très impopulaire, l’exécutif sait qu’il prend le risque d’alimenter le mécontentement des Camerounais, à un an des élections générales. Mais l’opposition pourra-t-elle, et saura-t-elle, en tirer profit ?
L’ex-secrétaire général de la Fecafoot a saisi les tribunaux afin d’obliger Elecam à rendre publique la liste électorale nationale. Une plainte suivie de près par l’opposition… et qui pourrait servir de tremplin politique à l’intéressé.
Les témoignages de dizaines de femmes affirmant avoir subi des violences sexuelles de la part de l’homme d’affaires n’ont pas suscité de vives réactions des autorités camerounaises. Une posture pour le moins frileuse qui interroge au vu de l’ampleur de l’affaire et du nombre de personnes potentiellement concernées.
L’homme d’affaires est accusé d’abus sexuels et de harcèlement par plusieurs femmes. Les témoignages décrivent un véritable système de prédation, mais l’intéressé conteste les faits. Plusieurs plaintes ont été déposées.
Le centre de formation fondé par l’homme d’affaires Gilbert Kadji poursuit son ambition de rivaliser avec les plus grands du continent. Incursion au cœur de l’académie qui a formé Samuel Eto’o.
Le chef de l’État camerounais a décidé, le 18 janvier, de maintenir en fonction la totalité des membres de l’institution, dont son président, Clément Atangana. Deux personnalités y font par ailleurs leur entrée : les juristes Adolphe Minkoa She et Aaron Logmo Mbeleck.
L’ancien candidat à la présidentielle, devenu patron de média, s’est résolument engagé dans la lutte contre le néocolonialisme. Au point de recevoir le soutien de deux figures de la cause : les activistes Kemi Seba et Nathalie Yamb.
Un an jour pour jour après l’enlèvement du journaliste, la justice camerounaise n’a toujours pas clairement établi qui sont les responsables de la mort de Martinez Zogo. La thèse de l’existence d’un commando meurtrier, différent de celui ayant mené l’enlèvement, a le vent en poupe.
Bien qu’âgé de 84 ans, le président de l’Assemblée nationale du Cameroun espère rempiler au perchoir. Il a profité d’une cérémonie au palais d’Etoudi pour s’adresser directement au président.
En mettant à l’écart le juge d’instruction Sikati II Kamwo, le pouvoir semble avoir repris la main sur le cours de l’enquête. Faut-il pour autant craindre pour la manifestation de la vérité ?
Depuis que le groupe togolais New World TV a acquis les droits de diffusion de la CAN Côte d’Ivoire 2023, les chaînes africaines se bousculent pour boucler leurs offres.
La ville dont est originaire le président de l’Assemblée nationale, Cavayé Yéguié Djibril, a connu ce 19 décembre des affrontements meurtriers. Entre rivalités ethniques et politiques, les raisons sont multiples.
En conservant Mamadou Mota au poste de vice-président, le chef du MRC affiche sa volonté de proximité avec le septentrion. Un pas de plus dans la difficile conquête de ce vivier électoral acquis au pouvoir.
Après leur libération avortée, Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko, deux des inculpés dans l’affaire Martinez Zogo, restent en détention. Un imbroglio qui pose la question de l’indépendance du tribunal militaire en charge de l’instruction.
Désigné le 24 novembre dernier, le nouveau secrétaire général de l’Assemblée nationale arrive dans une institution secouée par les crises. Les défis à relever sont aussi nombreux que les ennemis à repousser.
L’homme d’affaires est la figure de proue d’un groupe déterminé à empêcher que le Gicam soit dissous. Pour JA, il a accepté de se dévoiler, ainsi que les contours de son combat.
Le président de l’Assemblée nationale camerounaise s’oppose depuis des semaines au doyen des députés anglophones. Malgré les tentatives de réconciliation, l’accalmie n’est toujours pas en vue.