La principale plateforme de l’opposition, le Cnared, a momentanément suspendu le parti politique ADR-Imvugakuri et deux de ses membres, Alice Nzomukunda et Fréderic Bamvuginyumvira. En cause : leur position sur la médiation en cours menée par l’ex-président tanzanien Benjamin William Mkapa. Pour ce dernier, le président Nkurunziza est « légitime ».
La crise humanitaire qui frappe le Burundi concerne trois millions d’habitants, selon le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). Les politiques comme les activistes pointent du doigt la suspension de l’aide budgétaire de l’Union européenne ainsi que des conditions météorologiques défavorables et une démographie galopante.
Dans une nouvelle résolution, l’Union européenne vient de demander à la Cour pénale internationale et au Conseil de sécurité des Nations unies d’ouvrir une enquête sur les « violations des droits de l’homme au Burundi ». Un sujet sur lequel le Parlement européen n’est « pas à jour », a rétorqué Bujumbura.
Après la décision de l’Union européenne de ne plus payer le contingent burundais en Somalie via les caisses du gouvernement, les autorités de Bujumbura viennent de décider de retirer leurs troupes. Une décision « dangereuse », estiment certains responsables burundais.
Apres le vote du budget 2017, les prix des produits de première nécessité viennent d’être revus à la hausse. Une situation intenable pour le simple consommateur.
Le couple présidentiel a organisé fin 2016 une « semaine d’actions de grâce », au sud du Burundi. Des prières que le président de l’Observatoire de la lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome) qualifie d’« abus de biens sociaux », aux termes de la loi anti-corruption.
Arrêtée le 10 décembre 2015, Marie Claudette Kwizera, trésorière de la ligue Iteka, reste introuvable. Une année après les faits, cette organisation de lutte pour les droits de l’Homme déplore le silence des autorités.
Les autorités burundaises ont vite désigné le Rwanda comme auteur de la tentative d’assassinat de Willy Nyamitwe, conseiller chargé de la communication à la présidence. Des accusations que Kigali balaient d’un revers de main.
Bujumbura persiste et signe : pas de collaboration avec la nouvelle commission d’enquête des Nations unies. Une position qui fait craindre de nouvelles mesures de la communauté internationale visant à renforcer la pression sur les autorités burundaises.
Suite à la publication d’un rapport accablant de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, Willy Nyamitwe, conseiller à la présidence burundaise chargé de la communication, a accepté de répondre par écrit aux questions de Jeune Afrique. Interview.
En juillet dernier, Bujumbura a interdit l’exportation de produits vivriers vers les pays frontaliers. Une mesure censée lutter contre la spéculation due à la sécheresse mais qui frappe de plein fouet la province de Cibitoke, habituée à écouler sa production vers le Rwanda voisin, en froid avec le Burundi – ce qui n’arrange rien. Reportage.
Depuis que l’Union Européenne a suspendu son aide au gouvernement du Burundi, Bujumbura tente de maximiser ses rentrées d’argent et de réduire ses dépenses au strict minimum. Les décisions prises pour cela sont parfois surréalistes.
Cinq organisations de la société civile viennent d’être radiées, cinq autres suspendues par le ministère de l’Intérieur. Presqu’au même moment, le Conseil national de la communication met en garde une radio et suspend une émission pour une chanson « inappropriée ».
Ce mercredi, à Bujumbura, les deux chambres du Parlement ont voté en faveur du projet de loi porté par le Président Nkurunziza. Il propose le retrait du Burundi de la Cour pénale internationale. Pour certains, c’est la preuve que le gouvernement est coupable de graves crimes.
Dans une lettre envoyée hier à tous ses ambassadeurs, le gouvernement du Burundi signale l’interdiction de séjour sur le territoire de trois enquêteurs de l’ONU.
Depuis la publication par des enquêteurs de l’ONU d’un rapport accusant le gouvernement d’être responsable de graves violations des droits de l’homme et mettant en garde contre la possibilité d’un génocide, des manifestations sont organisées quotidiennement à Bujumbura. Le président Pierre Nkurunziza s’est fendu d’une quarantaine de tweets ce samedi pour critiquer les Nations unies et défendre son action à la tête de l’État.
Le CNDD-FDD, le parti au pouvoir, s’est choisi un nouveau secrétaire général, poste qui vient remplacer celui de président, le 20 août dernier, en la personne du général Evariste Ndayishimiye. Qui est-il ? Réponse en cinq points.
Les jeunes sont les grandes victimes de la crise qui a éclaté le 26 avril 2015 au Burundi. Le désespoir, la peur, la désillusion sont les quelques sentiments qui décrivent le mieux leur quotidien aujourd’hui. Mais tout n’est pas perdu, grâce à certaines personnes.
Après une semaine avec un site web entièrement noir, sans y publier aucune information, le Groupe de presse Iwacu vient de boucler une semaine de deuil pour le journaliste Jean Bigirimana.
Un projet de loi sur les violences basées sur le genre a été voté le 18 août par le Sénat. Un texte qui comporte une disposition controversée sur l’interdiction des « tenues indécentes » sur la voie publique.
Le journaliste Irakoze Gisa Steve a été arrêté jeudi par le Service national des renseignements. D’après la police, il est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État. Sa famille craint pour son intégrité physique.
Les manifestations contre la France, pays à l’origine de la résolution 2303 du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant le déploiement de 228 policiers des Nations unies, continuent un peu partout dans le pays avec la bénédiction du gouvernement. Ce dernier ne peut cependant plus compter sur la Chine ou la Russie pour le soutenir.
Selon plusieurs responsables proches du chef de l’État, Pierre Nkurunziza, celui-ci souhaiterait faire de Gitega la prochaine capitale politique du Burundi. Une volonté qui se heurte néanmoins à un certain nombre de considérations.
Un corps a été retrouvé dans une rivière près de Bugarama où Jean Bigirimana a été enlevé le 22 juillet dernier. Une découverte réalisée par une équipe de reporters d’Iwacu, journal pour lequel le journaliste travaillait.
La famille et les confrères de Jean Bigirimana sont toujours sans nouvelles du journaliste porté disparu depuis le 22 juillet. Le Service national des renseignements est pointé du doigt, mais les autorités démentent.
Depuis la prise des sanctions de l’Union européenne contre le Burundi, Bujumbura est confrontée à un manque criant de devises. Une situation qui commence à se faire ressentir sur le marché des biens et services.