Bataille au sommet de l’Union africaine : l’Afrique du Sud « optimiste »

L’Afrique du Sud estime avoir des chances de remporter la bataille pour la présidence de la commission de l’Union africaine au sommet de l’UA d’Addis Abeba, se disant « optimiste » samedi dans un communiqué

L’ex-femme de Jacob Zuma avec Hillary Clinton, à Washington en mars 2009. © AFP

L’ex-femme de Jacob Zuma avec Hillary Clinton, à Washington en mars 2009. © AFP

Publié le 28 janvier 2012 Lecture : 2 minutes.

L’Afrique du Sud estime avoir des chances de remporter la bataille pour la présidence de la commission de l’Union africaine au sommet de l’UA d’Addis Abeba, se disant "optimiste" samedi dans un communiqué

"L’Afrique du Sud a proposé la ministre de l’Intérieur Nkosazana Dlamini-Zuma pour la présidence de la Commission de l’Union africaine. Le gouvernement reste optimiste sur le fait que Mme Dlamini-Zuma obtiendra les voix nécessaires", a indiqué le ministère sud-africain des Affaires étrangères. L’UA tient dimanche et lundi un sommet annuel à Addis Abeba. L’élection pour la présidence de la Commission (organe exécutif de l’UA) est prévue lundi et nécessite une majorité des deux-tiers.

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L’Afrique du Sud, locomotive économique du continent et ouvertement soutenue par les pays d’Afrique australe majoritairement anglophones, a fait une campagne intense pour imposer Mme Dlamini-Zuma, 63 ans, réputée pour ses qualités de rigueur de gestion, sa poigne et son expérience après dix ans à la tête de la diplomatie sud-africaine de 1999 à 2009 au sein de l’équipe du président Thabo Mbeki.

Acteur clé des accords de paix en République démocratique du Congo (RDC), signés près de Pretoria en 2003, elle a aussi été l’artisan de la "diplomatie tranquille" envers son voisin le Zimbabwe, une ligne critiquée par l’Occident. Elle a en effet maintenu contre vents et marées la politique de bon voisinage avec Harare malgré la crise politique ouverte en 2000 par les menées du président Robert Mugabe pour évincer les grands propriétaires agricoles blancs.

Sa candidature heurte celle du Gabonais Jean Ping, qui brigue un deuxième mandat de quatre ans. Elle est combattue par la France et les Etats-Unis, a affirmé vendredi l’hebdomadaire de référence sud-africain Mail&Guardian, s’attirant un démenti immédiat de l’ambassade américaine à Pretoria. Les Etats-Unis n’ont "pas de candidat préféré" et s’attachent à maintenir leur "neutralité" dans cette compétition "entièrement du ressort de la décision des Etats africains", dit un communiqué de l’ambassade.

Ex-femme de l’actuel chef de l’Etat Jacob Zuma, Mme Dlamini-Zuma en est divorcé depuis 1998.

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