Le 28 mai, Karim Meckassoua faisait face aux juges de la Cour constitutionnelle de Centrafrique, afin d’y exposer son avis sur la réforme de la constitution proposée par l’Assemblée nationale et portée par les partisans du chef de l’État Faustin-Archange Touadéra (FAT).
Le président du mouvement Le Chemin de l’espérance y a réaffirmé son hostilité au projet, lequel prévoit « en cas de force majeure », un maintien du chef de l’État en exercice au pouvoir. « Cette possibilité du cas de force majeure est une arme qui peut être braquée contre l’alternance démocratique », a ainsi déclaré aux juges l’ancien président de l’Assemblée.
Le 5 juin, la Cour, qui avait été saisie mi-mai par le président Touadéra, semble lui avoir donné raison. À l’issue de ses audiences, celle-ci a conseillé au gouvernement d’organiser une concertation nationale afin d’aboutir à un consensus.
Lancé dans la course pour la présidentielle censée se tenir en décembre, Karim Meckassoua, qui fut brièvement ministre des Affaires étrangères en 2003, a en réalité mis ses réseaux en action depuis plusieurs mois, en Centrafrique et à l’étranger, afin d’empêcher FAT d’obtenir une réélection. Voici ses principaux soutiens.