Confiée à la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede, publique), la gestion de l’eau potable tunisienne est comparable à celle des pays développés. Aujourd’hui, 90 % des ruraux et 100 % des citadins y ont accès, si bien que la Tunisie a d’ores et déjà atteint les OMD. Mieux : elle figure parmi les pays les mieux lotis du continent. Tunis s’est toutefois fixé de nouveaux objectifs à atteindre pour les sept prochaines années : faire passer son potentiel hydraulique total de 4,1 milliards à 4,4 milliards de m3 par an. Le pays souhaite en effet accroître le volume d’eau mis à la disposition de sa population. Et pour cause : le potentiel hydraulique tunisien n’est que de 450 m3 par habitant et par an actuellement, soit dix fois moins qu’en France et quinze fois moins qu’en Grèce. Pour y parvenir, les autorités envisagent de construire une vingtaine de nouveaux barrages, qui viendraient s’ajouter à la trentaine déjà exploités dans le pays. L’installation d’usines de dessalement d’eau de mer est également à l’étude. La Tunisie espère que l’eau dessalée lui permettra de couvrir 20 % de ses besoins en eau potable à l’horizon 2030 soit une proportion cinq fois plus importante qu’aujourd’hui.
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