Comment 54gene est devenue la référence des biotechnologies en Afrique

Passée par la Silicon Valley, forte de deux levées de fonds records, innovante face au coronavirus… Née en janvier 2019, la start-up nigériane 54gene, qui ambitionne de devenir la plus grande banque de données génétiques du continent, a connu une ascension fulgurante.

Abasi Ene-Obong, co-fondateur de la start-up 54gene © 54gene

Abasi Ene-Obong, co-fondateur de la start-up 54gene © 54gene

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Publié le 7 mai 2020 Lecture : 4 minutes.

Même apparues dans un contexte difficile, il est des opportunités qu’il ne faut pas laisser passer. C’est exactement ce que fait la start-up 54gene au Nigeria, qui, crise sanitaire oblige, réoriente ses recherches sur les moyens de lutter contre la pandémie provoquée par le coronavirus.

Spécialisée dans le séquençage des génomes africains pour adapter les produits médicaux aux populations du continent, l’entreprise fondée en 2019 par Abasi Ene-Obong a rejoint, depuis la fin d’avril, le réseau créé par le Centre de contrôle des maladies du Nigeria (NCDC). Sa mission en son sein : mener des campagnes de tests dans tout le pays.


« Aucune entreprise n’est épargnée par l’impact économique du coronavirus. Certaines arrivent à s’adapter. Nous avons décidé de tirer parti de notre expertise moléculaire pour contribuer à la lutte », explique Abasi Ene-Obong, 34 ans. Originaire de Calabar, il a quitté le Nigeria à l’âge de 22 ans, un bachelor de génétique et biotechnologie en poche, pour partir décrocher un doctorat en biologie du cancer à Londres et un master de management aux États-Unis.

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