Total, BP, Shell, Eni, Sonatrach… : 30 grands projets africains à l’épreuve

Même si les majors n’ont pour l’heure officialisé que quelques retards et annulations de projets mineurs, il faut s’attendre à un décalage de un à trois ans de la date de démarrage de la majorité des grands projets d’hydrocarbures. Avec l’aide du cabinet Rystad Energy, Jeune Afrique fait le point.

Navire flottant de stockage et de déchargement de production (FPSO), un projet exploité par le français Total, novembre 2018. © Rodger BOSCH / AFP

Navire flottant de stockage et de déchargement de production (FPSO), un projet exploité par le français Total, novembre 2018. © Rodger BOSCH / AFP

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 5 mai 2020 Lecture : 4 minutes.

La planète pétrole est bouleversée pour longtemps, particulièrement sur le continent. Le cours du brent – qui fait référence en Afrique – est descendu à quelque 25 dollars le baril le 30 avril en dépit de l’annonce d’une baisse de la production de 9,7 millions de barils destinée à faire remonter les prix. Conséquence, toutes les compagnies du secteur de l’or noir sont à pied d’œuvre pour limiter la casse.

À court terme, elles font en sorte de réduire leur rythme de production, cherchent des capacités de stockage et tentent de commercialiser leur brut avec les meilleurs contrats de vente et instruments de couverture financière possibles. Mais, à plus long terme, pour survivre à un baril durablement à moins de 35 dollars – cible que s’est fixée Total –, elles doivent également réviser leurs plans de développement de projets, qu’ils soient déjà lancés ou encore à valider.

Total suspend ses projets de « cycle court »

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