RDC : dix choses à savoir sur Ne Muanda Nsemi, le chef de la secte Bundu dia Kongo

L’ancien député congolais, chef du mouvement politico-mystique des Bundu dia Kongo (BDK), a été arrêté le 24 avril après plusieurs jours de négociations. Retour sur son parcours tumultueux et ses positions controversées.

L’ex-député congolais  Ne Muanda Nsemi, au palais du peuple à Kinshasa, en 2015. © Radio Okapi/Ph. John Bompengo

L’ex-député congolais Ne Muanda Nsemi, au palais du peuple à Kinshasa, en 2015. © Radio Okapi/Ph. John Bompengo

ROMAIN-GRAS_2024

Publié le 1 mai 2020 Lecture : 3 minutes.

Ne Muanda Nsemi, «l’esprit créateur» en kikongo ou Zacharie Badiengila de son vrai nom, est né en 1946 dans le territoire de Luozi, dans l’actuelle province du Kongo Central (ex-Bas-Congo). Personnage énigmatique, ce chimiste de formation a fondé le Bundu Dia Kongo en 1969. À l’origine simple organisation culturelle, le mouvement gagne en visibilité et devient officiel en 1986.

  • Héritier spirituel et politique

L’origine de l’engagement de Ne Muanda Nsemi reste floue. L’homme, qui dit avoir eu des visions, se voit au départ comme l’héritier spirituel de Simon Kimbangu, prédicateur à l’origine du mouvement religieux kimbanguiste, et l’héritier politique de Joseph Kasa-Vubu, premier président du pays (de 1960 à 1965) – deux personnalités issues comme lui de l’ex-Bas-Congo. Il prône notamment l’autonomie de sa province et promet la résurrection du royaume Kongo tel qu’il s’étendait au XVe siècle, de la RDC au Gabon en passant par l’Angola et le Congo-Brazzaville.

  • Un mouvement banni

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