L’exil aux États-Unis de l’ancien ministre algérien de l’Énergie, Chakib Khelil, est-il menacé maintenant qu’un document officiel de la justice américaine le met directement en cause dans une affaire de corruption internationale ?
Les juges instructeurs de la Cour suprême algérienne, qui ont déjà inculpé Khelil notamment pour « blanchiment d’argent, transfert de biens obtenus par des faits de corruption, abus de fonction volontaire » (il a ensuite été blanchi, NDLR), disposent désormais d’un argument supplémentaire pour réclamer son extradition.
Le 17 avril dernier, à l’issue d’une enquête qui aura duré six ans, la SEC (Securities and Exchange Commission, le gendarme de la Bourse américaine) et la compagnie pétrolière italienne ENI ont conclu un accord à l’amiable au terme duquel cette dernière accepte de payer 24,5 millions de dollars de dommages et intérêts pour éviter des poursuites judiciaires sur le sol américain.