Mali : qui négocie la libération de Soumaïla Cissé ?

Depuis l’enlèvement du chef de file de l’opposition malienne, plusieurs notables de la région de Tombouctou conduisent les négociations avec les ravisseurs. Selon plusieurs d’entre eux, Soumaïla Cissé est bien détenu par un groupe affilié à la Katiba Macina d’Amadou Koufa.

L’opposant au président Ibrahim Boubacar Keita, Soumaïla Cissé, le 12 août 2018. © Boubacar Sada Sissoko/AP/Sipa

L’opposant au président Ibrahim Boubacar Keita, Soumaïla Cissé, le 12 août 2018. © Boubacar Sada Sissoko/AP/Sipa

Publié le 28 mars 2020 Lecture : 2 minutes.

Au cœur des négociations pour faire libérer Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition, enlevé le 25 mars alors qu’il était en tournée électorale, plusieurs notables du cercle de Niafunké sont à la manœuvre, emmenés par un élu de son parti,  l’Union pour la République et la démocratie (URD). Maire de Koumaïra, dans le Gourma (une région tenue par les groupes jihadistes où la présence de l’État malien est devenue virtuelle), Amadou Kolossi conduit les négociations avec les ravisseurs depuis le jour du rapt. Bénéficiant d’une influence reconnue dans la région, il dispose en effet de contacts au sein de groupes djihadistes qui sévissent dans la zone.

Arguments

Depuis l’enlèvement de son leader, selon nos informations, Amadou Kolossi est épaulé dans cette mission sensible par certains notables du cercle de Niafunké, le bastion électoral de Soumaïla Cissé, afin de tirer ce dernier des griffes de ses ravisseurs. Parmi les arguments qu’il met en avant, le fait que le leader de l’URD est le principal opposant au régime de Bamako, et qu’il n’est donc pas comptable de l’action du gouvernement malien.

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