Pourquoi Assala Energy poursuit son plan d’investissement au Gabon malgré la crise

Sur un marché profondément perturbé par le coronavirus et la guerre des prix entre Riyad et Moscou, la junior filiale de Carlyle, spécialisée dans le redéveloppement de champs matures, affirme que son modèle d’exploitation lui permettra de traverser la crise pétrolière actuelle. Assala a déjà investi plus de 70 millions de dollars au cours du premier trimestre de 2020.

Le champ pétrolier Rabi au Gabon, anciennement exploité par Shell. © DESIREY MINKOH / AFP

Le champ pétrolier Rabi au Gabon, anciennement exploité par Shell. © DESIREY MINKOH / AFP

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 29 mars 2020 Lecture : 4 minutes.

David Roux l’assure, deux ans et demi après sa création, Assala Energy peut affronter avec sérénité la tempête de l’épidémie de coronavirus qui secoue fortement le monde pétrolier, avec des cours du brent oscillant entre 24 et 28 dollars le baril le 24 mars, soit moitié moins qu’un mois plus tôt.

Le PDG du groupe, piloté depuis Londres et actif au Gabon, affirme avoir réduit ses coûts de production à quelque 12 dollars le baril pour des volumes actuels tournant à plus de 55 000 barils par jour.

« Assala est né de la rencontre entre un fonds, Carlyle International Energy Partners [CIEP], et une équipe de management autour d’une opportunité : la reprise des actifs de Shell au Gabon », rappelle ce Français, ancien de Perenco et de Tullow Oil, connaissant Libreville depuis plus de deux décennies.

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