Massacre de Ngarbuh au Cameroun : exaction, bavure ou manipulation ?

Le ministère de la Défense « dément formellement les allégations mensongères » à propos du rôle de l’armée dans le massacre de 22 civils dans le Donga-Mantung, assurant qu’il s’agit d’un « malheureux accident » après des échanges de tir entre forces de sécurité et rebelles sécessionnistes.

Des membres de la Brigade d’intervention rapide (BIR) marchent dans le village d’Ekona, près de Buea. © REUTERS/Zohra Bensemra

Des membres de la Brigade d’intervention rapide (BIR) marchent dans le village d’Ekona, près de Buea. © REUTERS/Zohra Bensemra

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 17 février 2020 Lecture : 2 minutes.

La polémique enfle au Cameroun après l’annonce du massacre d’au moins 22 personnes dans le département du Donga-Mantung, le 14 février, au cours de combats opposant les forces de défense camerounaises aux milices armées qui opèrent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Pointée du doigt par l’opposition et les ONG locales, qui l’accusent d’être responsable de cette tuerie, l’armée camerounaise a réagi à cette affaire trois jours plus tard, évoquant un « malheureux accident, conséquence collatérale des opérations de sécurisation en cours dans ces régions ».

Dans un communiqué signé du capitaine de frégate Atonfack Guemo, chef de division de la communication, l’armée rapporte que les faits sont survenus à la suite de l’incursion d’un groupe de six éléments des forces de défense vers une habitation de Ngarbuh, « transformée en camp fortifié » et abritant des marchandises illicites, des armements et munition, ainsi que des stocks de stupéfiants.

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