« Le 9 février 2020, aux environs de 22 h 30 (20 h 30 GMT), une action conjointe (Casques bleus – armée congolaise) lancée contre les ADF a permis aux FARDC d’appréhender 40 combattants des ADF près de Makeke et de les emmener à la base des FARDC à Mangina » dans la province du Nord-Kivu, a déclaré le lieutenant-colonel Claude Raoul Djehoungo, porte-parole militaire de la Monusco.
Cette action a eu lieu en réaction au meurtre d’au moins sept civils à Makeke dans la même soirée, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.
Les forces armées congolaises (FARDC) mènent des opérations « d’envergure » depuis fin novembre dans la région de Beni.
« Acculés à l’est de Beni, les ADF se sont dispersés dans la forêt pour se retrouver dans la zone au nord-ouest de Beni où de nombreuses exactions, en guise de représailles, ont été perpétrées contre les civils », a expliqué le lieutenant-colonel Djehoungo.
Renseignement
Ces attaques ont fait au moins 350 morts parmi les civils, selon les organisations congolaises de défense de droits de l’homme.
« Les ADF qui ont été capturés ont été remis aux FARDC » afin d’obtenir des renseignements, a affirmé le porte-parole militaire de la Monusco, en réponse à des questions sur leur lieu de détention.
Interrogés, des hauts responsables de l’armée congolaise n’ont ni infirmé ni confirmé la capture ou la détention de 40 ADF par les forces régulières.