En Guinée, bataille de positions autour du couplage des législatives et du référendum
L’annonce du couplage des législatives avec le référendum constitutionnel, le 1er mars prochain, a provoqué une nouvelle levée de boucliers au sein de l’opposition. La Commission électorale nationale indépendante, dont le président affirme ne pas avoir été consulté, se dit cependant prête à tout mettre en œuvre pour relever le défi.
« En tant que président de la Ceni, personnellement, je n’ai pas été consulté sur la question. » Devant les journalistes, mercredi soir, Salifou Kébé, qui préside la Commission électorale nationale indépendante, avoue avoir appris la publication du décret du couplage des législatives et du référendum constitutionnel que « tard dans la nuit », la veille. La commission se dit cependant prête à organiser les deux scrutins à la date fixée, le 1er mars prochain. « Le plus difficile est en train d’être fait », assure Salifou Kébé.
« Nous seront prêts »
« L’acheminement des urnes dans les différents centres de vote a déjà commencé et nous allons mettre les bouchées doubles pour tout organiser comme il faut », affirme à Jeune Afrique Djenabou Touré, directrice du département « Fichier électoral » au sein de la Ceni.
Elle se veut par ailleurs rassurante sur l’effectivité de la distribution des cartes d’électeurs, « qui devrait commencer la semaine prochaine ». « Nous avons demandé à la Cour constitutionnelle une prolongation pour mener à bien cette distribution des cartes d’électeurs dans de bonnes conditions, mais nous serons prêts », affirme Djenabou Touré.
Cela va réduire le temps d’organisation, éviter deux campagnes électorales, et éviter un doublement des dépenses
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