« Elles n’ont pas leur place dans le Lagos du futur », c’est ainsi que le gouvernement de Lagos justifie l’éviction des près de 800 000 okada – moto-taxi en pidgin – qui arpentaient jusqu’à samedi 1er février les rues de l’une des villes les plus embouteillées au monde.
Nous étions en contact permanent avec l’administration concernant la régulation des courses de moto. Jamais on ne nous a dit qu’elles seraient interdites
Décrétée moins d’une semaine auparavant, la mesure concerne kéké (tricycles motorisés à l’indienne) et okada, englobant la flotte des trois start-up qui s’étaient lancées sur le marché des moto-taxis ces deux dernières années, à grand renfort de millions : Gokada, OPay et Max.ng.