Sommet de l’UA : l’Afrique parviendra-t-elle à parler d’une seule voix sur la crise libyenne ?

Les enjeux sécuritaires devraient dominer les débats du 33e sommet de l’Union africaine, les 9 et 10 février à Addis-Abeba. L’UA espère, enfin, proposer d’une seule voix une solution à la crise en Libye.

Passation de pouvoir entre Paul Kagame et Abdel Fattah al-Sissi, à la tribune du 32e sommet de l’Union africaine, le 10 février 2019 à Addis-Abeba. © DR / Présidence rwandaise

Passation de pouvoir entre Paul Kagame et Abdel Fattah al-Sissi, à la tribune du 32e sommet de l’Union africaine, le 10 février 2019 à Addis-Abeba. © DR / Présidence rwandaise

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 6 février 2020 Lecture : 3 minutes.

« L’Égypte va régler le problème ». Il y a un an, presque jour pour jour, alors que l’Union africaine s’apprêtait à tenir son 32e sommet, on était confiant dans les travées du centre de conférences d’Addis-Abeba, en Éthiopie. Las, douze mois plus tard, la crise libyenne s’est encore aggravée et promet donc, à nouveau, d’être le sujet central du nouveau sommet, lors duquel les chefs d’État du continent se réuniront les 9 et 10 février.

L’échec est de taille pour l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui vit ses dernières heures comme président de l’organisation continentale. Résolument tourné vers un soutien au maréchal Khalifa Haftar, celui-ci n’aura pas réussi à porter haut la voix africaine dans le conflit, les Russes et les Turcs se sont récemment imposés comme acteurs principaux, tandis que l’ONU et la France étaient en perte de vitesse.

Se méfier « des arrières-pensées »

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