Sommet Royaume-Uni – Afrique : CDC Group veut doubler son portefeuille africain

Alors que dirigeants et chefs d’entreprises britanniques et africains sont réunis à Londres, l’institution publique de financement du développement britannique CDC Group annonce avoir conclu pour 400 millions de dollars d’engagements en Afrique et s’engage à investir au total 2 milliards de livres sterling dans les deux ans.

Premier Sommet Royaume-Uni – Afrique, le 20 janvier 2020. © Matt Dunham/AP/SIPA

Premier Sommet Royaume-Uni – Afrique, le 20 janvier 2020. © Matt Dunham/AP/SIPA

Publié le 20 janvier 2020 Lecture : 2 minutes.

Discours d’ouvertude du Premier binistre britannique Boris Jonhson, durant le premier Sommet Royaume-Uni – Afrique, le 20 janvier 2020 à Londres. © Matt Dunham/AP/SIPA
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Royaume-Uni – Afrique : vers un New Deal

Dans les relations entre Londres et le continent, la perspective du Brexit rebat les cartes. Le premier sommet Royaume-Uni – Afrique, qui se déroule à Londres ce 20 janvier, est l’occasion de faire le point.

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À l’occasion du Sommet Royaume-Uni – Afrique, qui se déroule ce 20 janvier à Londres, l’institution de financement du développement CDC Group a annoncé la signature d’une série de nouveaux partenariats, totalisant près de 400 millions de dollars (360 millions d’euros).

Ces engagements sont majoritairement destinés à fournir aux banques africaines une plus grande liquidité pour soutenir les PME et les microentreprises, « le fondement de toute économie saine », a estimé Nick O’Donohoe, le directeur général de CDC, cité dans le communiqué du groupe. Parmi les nouveaux accords, un prêt de financement commercial de 100 millions de dollars pour la banque sud-africaine Absa, un protocole d’accord pour affecter 100 millions de dollars à la CIB of Egypt ou encore un accord de financement commercial de 75 millions de dollars avec la Trade and Development Bank (TDB) pour appuyer les prêts bancaires aux PME de 32 pays d’Afrique.

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Énergies renouvelables et soutien aux PME

Ces nouveaux engagements incluent aussi la participation du groupe britannique à différents fonds d’investissement, toujours dans l’optique de financer des PME (27,5 millions de dollars pour le Fonds Mediterrania III, 20 millions de dollars pour le Fonds Adiwale I et 20 millions de dollars dans le Verod Capital Growth III Fund). TL.com TIDE Africa, un fonds de capital-risque qui soutient les entreprises d’Afrique subsaharienne dans le domaine de la technologie et de l’innovation, s’est aussi vu attribuer 15 millions de dollars.

Outre le soutien aux PME, CDC a souhaité « accélérer le déploiement de l’énergie solaire et d’autres technologies renouvelables », avec un accord de dette de 10 millions de dollars avec Mettle Solar Africa pour accélérer le déploiement de l’énergie solaire en Afrique du Sud et en Namibie et un investissement de 20 millions de dollars dans le Fonds Metier Sustainable Capital II, axé sur les énergies renouvelables axé en Afrique subsaharienne.

« Opportunité à saisir »

Outre ces engagements effectifs, le groupe britannique a annoncé son intention d’investir 2 milliards de livres (2,3 milliards d’euros) au cours des deux prochaines années, ce qui le conduirait à doubler la taille de son portefeuille sur le continent. « Les investisseurs [britanniques] ont une réelle opportunité d’embrasser les Objectifs de développement durable – en partenariat avec les pays et les entreprises africains – pour lutter contre le changement climatique, créer des emplois et des compétences et provoquer des changements sociaux et environnementaux positifs », assure Nick O’Donohoe.

CDC, qui se présente comme le principal investisseur bilatéral du développement en Afrique, annonce avoir fourni plus de 10 % de tous les capitaux investis par le biais de capital-investissement axé sur l’Afrique et investi dans plus de 700 entreprises africaines qui employaient collectivement environ 370 000 personnes en 2018.

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Parmi ses transactions récentes en Afrique, un investissement de 180 millions de dollars dans le groupe panafricain Liquid Telecom pour accélérer le déploiement de son réseau de fibre optique à haut débit, et une injection de capital de 92 millions de dollars dans le projet égyptien de Nubian Suns, l’une des plus grandes installations d’énergie solaire au monde.

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