Intervention de la Turquie en Libye : « Ankara et Moscou ont compris que leur intérêt commun est d’éclipser l’Occident »

Les députés turcs se sont prononcés jeudi pour autoriser l’envoi de militaires par Ankara en Libye pour y soutenir le gouvernement reconnu par l’ONU. Quelles sont les options pour Ankara ? Décryptage du spécialiste Jalel Harchaoui.

Fayez al Sarraj et Recep Tayyip Erdogan, le 27 novembre 2019 à Istanbul. © /AP/SIPA

Fayez al Sarraj et Recep Tayyip Erdogan, le 27 novembre 2019 à Istanbul. © /AP/SIPA

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Publié le 2 janvier 2020 Lecture : 3 minutes.

Alors que le maréchal Haftar a lancé une nouvelle phase de son offensive sur la capitale libyenne en décembre, la Turquie, qui soutient le gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli, envisage d’envoyer des troupes pour contrer l’avancée de l’ANL.

La résolution concernant l’envoi de soldats turcs en Libye, a été présentée au Parlement turc le 30 décembre. Signe de l’urgence d’agir pour Ankara : le vote, qui devait avoir lieu le 7 janvier, dès la reprise des travaux du Parlement, a été avancé. Et approuvé, sans surprise, par 325 députés contre 184. « Il faut rappeler que c’est une consultation de nature discrétionnaire », tempère le chercheur Jalel Harchaoui, chercheur à l’institut Clingendael et spécialiste de la Libye.

Le texte soumis aux parlementaires turcs évoque la défense des « intérêts nationaux de la Turquie en Libye », la lutte contre la « formation d’un environnement favorable aux organisations terroristes et aux groupes armés » ainsi que « l’aide humanitaire au peuple libyen ».

Livraisons de drones et de munitions

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