Burkina Faso : pénalisés par la fraude, les industriels appellent l’Uemoa à la rescousse

Les industriels burkinabè dénoncent la contrebande organisée aux frontières avec le Bénin et le Togo. Ils appellent l’Uemoa à agir pour leur survie. Selon eux, le manque à gagner pour l’industrie et l’État se chiffre à plusieurs centaines de milliards de F CFA.

Image d’illustration © USAID Africa on Visual Hunt

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Publié le 4 décembre 2019 Lecture : 3 minutes.

Alors que le Nigeria maintient contre vents et marées ses frontières fermées avec le Bénin depuis le 20 août dernier, pour circonscrire l’impact désastreux de la contrebande sur son économie, c’est au tour des industriels burkinabè de hausser le ton face au trafic illicite organisé autour des frontières avec le Bénin et le Togo.

Dans un courrier adressé au présidents de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), le nigérien Abdallah Boureima, et consulté par Jeune Afrique, le Groupement professionnel des industriels (GPI) alerte l’Union sur la situation inacceptable subie par les manufacturiers burkinabè.

Financement du grand banditisme et du terrorisme

« En dépit des efforts de votre institution pour une intégration harmonieuse de nos économies, les industriels burkinabè souffrent des pratiques de certains acteurs véreux qui se servent du territoire togolais et de Porga, Kourou Koalou au Bénin comme base arrière, pour inonder le marché local en violation des dispositions du traité qui consacre la libre circulation des marchandises dans notre zone », interpelle le courrier signé par le président du GPI, l’homme d’affaires Mamady Sanoh.

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