Économie

En Allemagne, l’investissement privé vers l’Afrique peine à séduire

C’est un bilan en demi-teinte qui se dessine après la troisième édition de l’initiative Compact with Africa qui a réuni, le 19 et le 20 novembre à Berlin, douze chefs d’État africains autour d’Angela Merkel, la chancelière allemande. L’enjeu était d’intégrer les entreprises aux investisseurs qui comptent en Afrique.

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Mis à jour le 28 novembre 2019 à 17:24

Des employées des compagnies Elecnor (Espagne), Voith (Allemagne) et Franco Tossi (Italie) réhabilitent le barrage Inga 1, situé à 350 km à l’ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo, le 27 juin 2016. © Gwenn Dubourthoumieu pour JA

Impeccablement organisés, les travaux du sommet Compact with Africa 2019, en marge du G20 de l’investissement, ont permis aux délégations africaines d’exprimer leurs besoins en matière d’infrastructures comme de financements privés. Elles ont saisi l’occasion de démontrer que le climat des affaires s’était amélioré chez elles et que les investisseurs allemands pouvaient être rassurés.

Il y a été évidemment questions d’euros sonnants et trébuchants, puisque la politique allemande en faveur de l’Afrique implique un financement spécifique au profit des entreprises allemandes et africaines qui présentent des projets crédibles.

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C’est ainsi qu’il a été annoncé que la Banque allemande de crédit pour la reconstruction (KfW, publique) et le groupe Allianz lançaient un fonds baptisé AfricaGrow doté de 170 millions d’euros. Cette nouvelle structure épaulera des fonds de capital-investissement et de capital-risque africains afin de financer 150 start-up ou PME et créer 25 000 emplois à l’horizon 2030.

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