
Ahmed Ouyahia, ancien Premier ministre et « homme des sales besognes » de l'ère Bouteflika, placé en détention provisoire mercredi 12 juin 2019 (image d'illustration). © Sidali Djarboub/AP/SIPA
Le procès public pour corruption présumée impliquant deux anciens Premiers ministres et plusieurs ex-ministres, walis et hommes d’affaires ayant prospéré sous le règne de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, débutera lundi 2 décembre au tribunal de Sidi M’hamed. Une dernière juridiction que la défense estime d’ores et déjà incompétente.
La liste des prévenus dans ce premier dossier, consacré aux avantages présumés indus accordés aux concessionnaires automobiles, comprend, dans le détail : deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, les ex-ministres de l’Industrie Mahdjoub Bedda, Youcef Yousfi, Abdeslam Bouchouareb (qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international), l’ex-ministre des Travaux publics et des Transports Abdelghani Zâalane, ainsi que l’ancien wali de Tipaza Nouria Zerhouni.
Trois concessionnaires automobiles, à savoir Mohamed Baïri, ancien vice-président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) et patron du groupe Ival, Hassen Arbaoui, PDG de Global Group et propriétaire de l’usine Glovis/Kia, et Ahmed Mazouz, président du groupe éponyme, devront également comparaître devant le juge dans le cadre de cette même affaire.
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