Acté il y a près d’un an par le parlement togolais, la privatisation de l’opérateur historique Togocom se concrétise ce mercredi avec l’annonce du rachat de 51 % de son capital par le consortium Agou Holding, composé du conglomérat malgache Axian (majoritaire), dirigé par Hassanein Hiridjee, et du capital-investisseur Emerging Capital Partners (ECP).
Le montant de la transaction reste confidentiel mais le groupe est désormais valorisé à 210 milliards de francs CFA (plus de 320 millions d’euros). Créé en 2017 pour fusionner Togo Telecom et Togo Cellulaire, la holding Togocom dirigée par Affoh Atcha-Dédji emploie 1 400 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 120 milliards de francs CFA (183 millions d’euros) en 2018.
Cina Lawson, ministre des Postes, de l’Économie numérique et des Innovations technologiques revient pour Jeune Afrique sur les raisons qui ont poussé l’État à privatiser l’opérateur télécom public dans lequel il conservera 49 % du capital.
Pourquoi avoir finalement choisi Axian et ECP pour reprendre 51 % de Togocom ?