Économie

La banque publique CNCE devient Banque populaire de Côte d’Ivoire et se cherche un investisseur

La Caisse nationale des caisses d’épargne, détenue à 100% par l’État ivoirien, vient de changer de nom pour devenir la Banque populaire de Côte d’Ivoire. L’occasion pour l’État d’attirer un nouvel investisseur et de tirer un trait sur le passé tumultueux de l’établissement bancaire.

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Mis à jour le 6 novembre 2019 à 15:24

Journée « team building » à Jacqueville Songhon, le 28 octobre 2019, en amont du changement de nom © BPCI

Après des années de pertes abyssales, les comptes de la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) sont redevenus sains, et pour l’occasion, la direction de la banque publique a annoncé le 5 novembre son changement de nom pour affronter les vingt-six concurrents du secteur bancaire ivoirien.

La nouvellement nommée Banque populaire de Côte d’Ivoire (BPCI) cherche désormais à faire entrer un investisseur dans son capital. Mais l’État a une condition : la transaction devra se faire avec un institutionnel ou un privé qui est déjà en relation avec l’État.

Pour cela, l’établissement bancaire a collecté plus de 120 milliards de francs CFA de dépôts, et octroyé 55 milliards de francs CFA de crédit sur la période 2018-2019, a-t-il fait savoir par son directeur général Issa Tanou Fadiga à l’occasion de la conférence de presse consacrée à ce « rebranding » à Abidjan.

Placée sous administration de la BCEAO en 2015