« Un jour historique », « un jour de joie pour l’Afrique ». C’est avec un mélange d’enthousiasme et d’autosatisfaction que le Nigérian Akinwumi Adesina, qui préside la Banque africaine de développement (BAD) depuis 2015, a annoncé l’augmentation de capital de l’institution financière. D’ici à 2030, le capital de la BAD va en effet passer « de 93 à 208 milliards de dollars », de quoi « nous donner beaucoup de ressources pour aller plus loin dans le développement de notre continent » a proclamé celui qui, en mai prochain sollicitera un nouveau mandat de cinq années à la tête de la Banque.
Comment les négociations avec les actionnaires se sont-elles déroulées ? Pourquoi cette augmentation de capital était-elle devenue indispensable ? Que faut-il en attendre pour les différents projets financés par la BAD ? Et quel sera l’impact de cette recapitalisation sur les chances de Akinwumi Adesina, qui est candidat à un second mandat ? Les réponses en cinq points.