Économie

Cinq choses à savoir sur l’augmentation de capital de la BAD

Les actionnaires de l’institution financière panafricaine, réunis à Abidjan le 31 octobre, ont accepté de doubler à 208 milliards de dollars le capital autorisé de la Banque africaine de développement. Des négociations serrées entre actionnaires à l’impact réel sur les opérations de la Banque, tour d’horizon de ce qu’il faut savoir sur cette décision « historique », selon Akinwumi Adesina, son président.

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Mis à jour le 12 novembre 2019 à 15:11

Akinwumi Ayodeji Adesina Akinwumi Ayodeji Adesina (Nigeria), ancien ministre de l’Agriculture et du développement, président de la Banque Africaine de Développement depuis le 28.05.2015. A Paris, le 07.09. 2015. © Vincent Fournier/JA.

« Un jour historique », « un jour de joie pour l’Afrique ». C’est avec un mélange d’enthousiasme et d’autosatisfaction que  le Nigérian Akinwumi Adesina, qui préside la Banque africaine de développement (BAD) depuis 2015, a annoncé l’augmentation de capital de l’institution financière. D’ici à 2030, le capital de la BAD va en effet passer  « de 93 à 208 milliards de dollars », de quoi « nous donner beaucoup de ressources pour aller plus loin dans le développement de notre continent » a proclamé celui qui, en mai prochain sollicitera un nouveau mandat de cinq années à la tête de la Banque.

Comment les négociations avec les actionnaires se sont-elles déroulées ? Pourquoi cette augmentation de capital était-elle devenue indispensable ? Que faut-il en attendre pour les différents projets financés par la BAD ? Et quel sera l’impact de cette recapitalisation sur les chances de Akinwumi Adesina, qui est candidat à un second mandat ? Les réponses en cinq points.