Le ministre malien de la Communication, Yaya Sangaré, a également fait état d’une vingtaine de rescapés et de « dégâts matériels importants ». Des soldats maliens étaient également portés disparus vendredi, a indiqué à l’AFP une source militaire. Le bilan de cette attaque pourrait donc s’alourdir.
L’assaut, qui a eu lieu dans la région de Ménaka, dans le nord-est, a été condamné par le gouvernement malien, qu’il a qualifié d’attaque terroriste. Laquelle n’a pas été encore revendiquée et dont les assaillants sont toujours recherchés, avec l’aide des forces aériennes des armées étrangères présentes sur place (la France dans le cadre de l’opération Barkhane, et le G-5 Sahel). Comme lors de précédentes attaques contre l’armée malienne, les assaillants sont suspectés d’avoir emporté des munitions qu’ils pourraient utiliser pour de nouvelles attaques.
Des attaques répétées ciblant l’armée
« La situation est sous contrôle. Le ratissage et le processus d’identification des corps se poursuivent », a ajouté le ministre Sangaré. « Des renforts ont été dépêchés pour sécuriser la zone et traquer les assaillants », a déclaré le gouvernement, sans donner de précisions sur ces derniers.
L’assaut intervient un mois après l’attaque meurtrière de Boulkessi et Mondoro, au centre du pays, au cours de laquelle l’armée malienne, déjà ciblée par des jihadistes, avait perdu 38 soldats le 30 septembre et 1er octobre 2019.
Le 17 mars, une attaque menée « par un groupe terroriste » contre un camp militaire à Dioura s’était soldée par la mort de 23 militaires.
Édition : cet article a été édité à 15h39 heure française après que le ministère de l’Intérieur a baissé de 54 morts, dont 53 militaires, à 49 militaires le bilan des pertes humaines de cette attaque, dans la journée de samedi 2 novembre, plusieurs rescapés ayant été retrouvés.