“Ce n’est qu’une partie émergée de l’iceberg”, s’exclame une source proche de l’enquête. “Le trafic semble énorme, mais à ce stade nous n’avons pas encore toutes les preuves”, ajoute cette même source.
Il y a plus de quatre mois, des représentants de l’État à Port-Gentil reçoivent une confidence : un bateau citerne stationné dans les eaux internationales approvisionnerait en carburant des compagnies au Gabon, à un prix deux fois moindre que le prix du marché national.
“Au lieu de 660 francs CFA le litre ou plus, le prix est de 330 francs CFA le litre environ sur le bateau”, explique un employé d’une société qui a reconnu avoir participé au trafic, tout en arguant ne pas savoir qu’il s’agissait d’une activité illégale, par “méconnaissance des lois de la douane”.