Économie

Au Kenya, le plafonnement des taux d’intérêt oppose le Parlement au président Uhuru Kenyatta

Depuis trois ans, les taux d’intérêt des prêts bancaires sont plafonnés. La mesure, combattue depuis le début par les banques, affiche un bilan décevant d’après le FMI. Le président Uhuru Kenyatta veut supprimer ce plafond, quitte à affronter une fronde parlementaire.

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Mis à jour le 12 novembre 2019 à 15:12

Le quartier d’affaires de Nairobi, au Kenya. © Claudia Lacave

Le président Uhuru Kenyatta a donné son avis sur la loi de finances 2019/2020 : le plafond imposé aux banques sur les taux d’intérêt des prêts commerciaux doit être supprimé.

Son mémorandum, envoyé le 17 octobre au Parlement, reproche à la loi, qu’il soutenait à l’époque, de ne pas avoir atteint son objectif d’élargir l’accès au crédit.

Le Parlement peut maintenant proposer un plafond plus élevé, l’annuler complètement ou s’opposer au gouvernement et au Trésor si 2/3 des membres votent pour ignorer le mémorandum. Aden Duale, chef de la majorité à l’Assemblée nationale, a déclaré qu’une décision serait prise d’ici la fin du mois.

Reprendre le contrôle des taux d’intérêt