Algérie : la polémique fait rage sur l’ouverture du secteur des hydrocarbures aux capitaux étrangers

L’Algérie s’ouvre aux investisseurs étrangers, et souhaite voir les compagnies étrangères s’associer à Sonatrach dans ses installations pétrolières et gazières, au risque de fâcher l’opinion publique.

Puit de forage pétrolier à El Merk, en Algérie © Crédit : aka4ajax

Puit de forage pétrolier à El Merk, en Algérie © Crédit : aka4ajax

Publié le 14 octobre 2019 Lecture : 5 minutes.

Le Conseil des ministres a adopté dimanche 13 octobre un projet de loi sur les hydrocarbures, ainsi que cinq projets de décrets présidentiels consacrés à ce secteur, dont certains concernent des accords avec des sociétés pétrolières étrangères, telles que la britanique KNOC limited ou l’espagnole Cepsa.

Trois types de contrats pourront être proposés aux investisseurs étrangers souhaitant s’associer à Sonatrach : « Il y a le contrat de partage de la production, c’est-à-dire que l’opérateur étranger prend les risques à la fois de profits et des pertes », explique Abderrahmane Mebtoul, économiste, « puis le contrat de participation où Sonatrach et la compagnie pétrolière partenaire ont les mêmes droits et obligations en termes de dépenses, de rémunération et de payement de la fiscalité. Dans ce ce type de contrat, la compagnie étrangère s’engage à installer une succursale dans le pays », détaille-t-il.

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