« Pour la première fois, les efforts d’un pays d’Afrique sont valorisés dans un contrat de dix ans pour la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre due à la déforestation et à la dégradation, et pour l’absorption du dioxyde de carbone par ses forêts naturelles », indique un communiqué de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI), organisme lancé par l’ONU qui rassemble des pays de la région et des bailleurs de fonds occidentaux.
Libreville pourrait en effet recevoir jusqu’à 150 millions de dollars (136 millions d’euros) d’ici 2025 à travers des décaissements progressifs de la Norvège à travers le fonds CAFI, à condition que le Gabon respecte ses engagements pour la maîtrise de son taux d’émission de CO2 et respecte les prérequis de la Convention onusienne sur les changements climatiques (CCNUCC).
Le pays devrait recevoir de l’argent s’il réussit à moins déforester sur la période 2016-2025, en comparaison à la période 2006-2015.