Économie

La finance islamique, un secteur plein d’opportunités en Afrique, selon Moody’s

S’il nécessite un temps d’adaptation pour la majorité des États africains, le secteur de la finance islamique dispose d’un fort potentiel sur le continent, où les pays cherchent à diversifier leurs sources de financement.

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Mis à jour le 19 septembre 2019 à 18:10

A la bourse de Johannesburg, en 2017 (illustration). © Denis farrell/AP/SIPA

Progressant déjà à bonne allure sur le continent africain, la finance islamique a de bonnes perspectives devant elle, au moins pour les douze à dix-huit mois à venir. C’est ce qu’affirme le cabinet Moody’s, dans son rapport dédié au secteur sur le continent Africain, publié le 16 septembre dernier.

La finance islamique a émergé sur le continent à partir de 2013. C’est une branche de l’activité bancaire qui recouvre l’ensemble des transactions et produits financiers adaptés aux principes de la Charia (interdiction des intérêts, de l’incertitude, de la spéculation, d’investir dans des secteurs comme l’alcool, le tabac, les paris sur les jeux…). Son fonctionnement repose notamment sur l’émission et l’utilisation de sukuks : des titres de créances conformes aux mêmes principes islamiques.