Le sort de Noureddine Bedoui, le Premier ministre, a été scellé dès le 8 septembre lors d’une rencontre entre Abdelkader Bensalah, le président par intérim, et les membres de l’Instance nationale de dialogue et de médiation, que dirige l’ex-ministre Karim Younès.
Pas de sortie du territoire avant le remaniement
Bensalah a assuré à ses hôtes que plusieurs ministres seraient remplacés par leurs directeurs de cabinet. Il a demandé aux membres du gouvernement de ne pas quitter le territoire en attendant le remaniement.
La démission du gouvernement, nommé fin mars par l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, est régulièrement réclamée par les manifestants qui défilent dans les rues algériennes depuis le 22 février. Le mouvement de contestation a déjà obtenu le départ de l’ancien raïs, ainsi que deux reports successifs de l’élection présidentielle – dont le chef de l’État intérimaire Abdelkader Bensalah a officiellement annoncé ce dimanche la tenue pour le 12 décembre prochain.