La date annoncée coïncide avec les délais réclamés par le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, véritable homme fort du pays depuis la démission forcée du président Abdelaziz Bouteflika, le 2 avril.
« J’ai décidé (…) que la date de l’élection présidentielle sera le jeudi 12 décembre 2019 », a déclaré Abdelkader Bensalah, qui, selon la Constitution du pays, ne peut être candidat.
« Écrire l’histoire »
Le président par intérim, qui a signé dimanche le décret pour la convocation du corps électoral, a appelé les Algériens « à contribuer collectivement (…) le 12 décembre prochain, à l’écriture de l’histoire de leur pays et au choix de leur nouveau président ».
Il a « exhorté » les Algériens à « la mobilisation pour faire de ce rendez-vous le point de départ du processus de renouveau de la nation ».
Le général Ahmed Gaïd Salah s’est récemment dit certain que l’élection se tiendrait rapidement. Initialement prévue le 4 juillet, la présidentielle pour élire un successeur à Abdelaziz Bouteflika avait dû être annulée, aucun candidat ne s’étant déclaré, face à l’ampleur de la contestation qui secoue le pays depuis le 22 février.