Mali : face à la grogne, le gouvernement s’engage à améliorer l’état des routes
Le gouvernement malien a pris vendredi 13 septembre de nouveaux engagements pour mettre fin aux mouvements de protestation lancés dans différentes villes par des habitants exaspérés par l’état de leurs routes.
Brigandage, jihadisme, intempéries, et délabrement général : les dangers et menaces auxquels s’exposent les Maliens sur les routes sont à l’origine d’un large mouvement de contestation organisé ces dernières jours dans plusieurs villes. Gao, la plus importante ville du Nord, est l’épicentre du mécontentement.
Face à la grogne montante, le gouvernement s’est engagé vendredi matin à commencer « dans six mois au plus tard » les travaux sur la route Gao-Sévaré, axe primordial, indique le texte d’un accord passé avec la plateforme portant la contestation.
Retour promis des services de l’État à Gao
Le gouvernement prend aussi l’engagement d’escorter à partir de lundi les bus empruntant cette route, théâtre d’attaques fréquentes, indique le texte, qui promet par ailleurs le retour des services de l’État à Gao.
Les autorités avaient déjà pris des engagements similaires cette semaine à Tombouctou, autre foyer de la contestation. En contrepartie, les protestataires promettent de « lever immédiatement toutes les restrictions sur les routes », y compris à Gao.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude