Mali : face à la grogne, le gouvernement s’engage à améliorer l’état des routes

Le gouvernement malien a pris vendredi 13 septembre de nouveaux engagements pour mettre fin aux mouvements de protestation lancés dans différentes villes par des habitants exaspérés par l’état de leurs routes.

Les chauffeurs d’un convoi logistique se prépare à se rendre à Gao, en 2017 (illustration. archives). © CC / Flickr / UN Photo/Sylvain Liechti

Les chauffeurs d’un convoi logistique se prépare à se rendre à Gao, en 2017 (illustration. archives). © CC / Flickr / UN Photo/Sylvain Liechti

Publié le 13 septembre 2019 Lecture : 1 minute.

Brigandage, jihadisme, intempéries, et délabrement général : les dangers et menaces auxquels s’exposent les Maliens sur les routes sont à l’origine d’un large mouvement de contestation organisé ces dernières jours dans plusieurs villes. Gao, la plus importante ville du Nord, est l’épicentre du mécontentement.

Face à la grogne montante, le gouvernement s’est engagé vendredi matin à commencer « dans six mois au plus tard » les travaux sur la route Gao-Sévaré, axe primordial, indique le texte d’un accord passé avec la plateforme portant la contestation.

la suite après cette publicité

Retour promis des services de l’État à Gao

Le gouvernement prend aussi l’engagement d’escorter à partir de lundi les bus empruntant cette route, théâtre d’attaques fréquentes, indique le texte, qui promet par ailleurs le retour des services de l’État à Gao.

Les autorités avaient déjà pris des engagements similaires cette semaine à Tombouctou, autre foyer de la contestation. En contrepartie, les protestataires promettent de « lever immédiatement toutes les restrictions sur les routes », y compris à Gao.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Mali : les routes, pomme de discorde entre le Nord et le Sud

Un projet ferroviaire pour désenclaver le Mali

Contenus partenaires