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Tout un symbole. Alors que le Burkina Faso enregistre semaine après semaine de nouveaux morts (dont 29 pour la seule journée du 8 septembre dans deux attaques dans le nord du pays), les chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se retrouvent ce samedi à Ouagadougou pour tenter de renforcer leur coopération face à l’expansion de la menace jihadiste du Sahel vers le Sud et les pays côtiers.
Décidé en juin à Abuja, ce sommet extraordinaire a pour but de réfléchir à une meilleure coordination sécuritaire entre pays membres au-delà du G5 Sahel (qui regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad), voire à sa refonte pure et simple. Les présidents mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et tchadien Idriss Déby Itno, dont les pays ne font pas partie de la Cedeao, sont d’ailleurs attendus à Ouagadougou. Avant le sommet des chefs d’État, prévu samedi, leurs ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de la Sécurité doivent participer à des réunions préparatoires.