Sécurité
Quartier général de la force conjointe G5 Sahel basée à Sévaré, en octobre 2017. © Flickr / MINUSMA/Harandane Dicko

Cet article est issu du dossier

Quel avenir pour le G5 Sahel ?

Voir tout le sommaire
Politique

Sommet de la Cedeao à Ouagadougou : le G5 Sahel a-t-il encore un avenir ?

Un sommet extraordinaire de la Cedeao consacré à la lutte contre le terrorisme dans la sous-région se tient ce samedi 14 septembre dans la capitale burkinabè. Au centre des discussions : l’amélioration de la coordination sécuritaire entre pays membres et l’avenir du G5 Sahel, dont l’efficacité pose de plus en plus question.

Réservé aux abonnés
Mis à jour le 12 novembre 2019 à 15:29

Quartier général de la force conjointe G5 Sahel basée à Sévaré, en octobre 2017. © Flickr / MINUSMA/Harandane Dicko

Tout un symbole. Alors que le Burkina Faso enregistre semaine après semaine de nouveaux morts (dont 29 pour la seule journée du 8 septembre dans deux attaques dans le nord du pays), les chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se retrouvent ce samedi à Ouagadougou pour tenter de renforcer leur coopération face à l’expansion de la menace jihadiste du Sahel vers le Sud et les pays côtiers.

À LireMenace jihadiste : l’Afrique de l’Ouest en état d’urgence

Décidé en juin à Abuja, ce sommet extraordinaire a pour but de réfléchir à une meilleure coordination sécuritaire entre pays membres au-delà du G5 Sahel (qui regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad), voire à sa refonte pure et simple. Les présidents mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et tchadien Idriss Déby Itno, dont les pays ne font pas partie de la Cedeao, sont d’ailleurs attendus à Ouagadougou. Avant le sommet des chefs d’État, prévu samedi, leurs ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de la Sécurité doivent participer à des réunions préparatoires.